Pachycondyla crassinoda de One ants

25/08/2020 :

Découverte en 1802 près de Cayenne (Guyane) par le parisien Pierre Andrée Latreille puis dépoussiéré en novembre 2016 par le breton Baptiste B; Pachycondyla crassinoda est une ponerinae sud américaine de taille XXL qui fut la première espèce de sa sous famille découverte hors du continents européen. C'est un titan, l'année de sa découverte elle était la deuxième plus grande fourmis du monde (juste derrière Formica gigas nouvellement Dinomyrmex gigas, découverte par Latreille à Bornéo).

Pachycondyla crassinoda est depuis 2014 (révision du groupe Pachycondyla 310 sp -> 16 sp par Schmidt, CA & Shattuck) la plus grande ressortissante vivante de son groupe. Cela n'a pas toujours été le cas, avant la révision il s'agissait de Pachycondyla tarsata (Paltothyreus tarsatus). Des 16 espèces de Pachycondyla, 13 vivent en Amerique du sud et au Mexique, et et 3 sont dans les iles de l'Asie Pacifique.

Pour la petite histoire, Pachycondyla crassinoda est souvent comparé à tord avec Pachycondyla (Neoponera) apicalis, et bien figurez vous que ces 2 la ont été découverte à 1 jour d'écart selon les rapport de P-A Latreille. Comme quoi c'est deux la biens que séparée par le genre resteront lié ! 

Pachycondyla crassinoda a une soeur jumelle vivant également en Amazonie : Pachycondyla impressa. Le 6 novembre 2006, Gerhard Kalytta met en vente sur son site une Pachycondyla crassinoda (genre qui n'avait pas encore été révisé), sous le nom de Pachycondyla impressa. Plusieurs boutiques suivront l'identification éronné de Gerhard. Ce n'est que 10 ans (et 1 jour) plus tard, le 7 novembre 2016 que Baptiste B rétablira la vraie identité de Pachycondyla crassinoda dans son légendaire blog myrmecofourmis. Encore aujourd'hui, certaines boutiques font encore l'erreur, comme quoi les boutiques ont une grande influence sur la myrmecologie ^^.

Pourtant, il est aisé de les différencier en comptant le nombre de dents sur les mandibules et en observant le double crochet à l'extrémité du gastre.

>Aire de répartition de Pachycondyla crassinoda

Allez ! Petit cours d'étymologie !

Pachy = épais, dense.

Condyla (de : Conylus) = surface articulaire (faisant ici référence à une exocuticule très développée).

Crassi (de : Crassus) = gras/graisse, obèse, épais.

Noda (de Nodus) = gonflement (se référant aux nœuds pétiolaires épais de l'ouvrière et de la femelle de cette espèce).

Donc Pachycondyla crassinoda = La grosse fourmis à l'exocuticule épaisse et aux noeuds pietolaires imposants.

Au niveau du biotope, c'est une espèce très commune en sous bois amazonien (hygrométrie 80% et temperature 22-28°C) Elle creusent énormément la terre et fait des entrées polydomiques. Il va donc falloir un substrat conservant l'humidité, empêchant le devellopement fongique, un subsrat acide et résistant à l'excavation intense. Je choisi donc un mélange 1/6 terrabasis, 1/6 humus de forêt, 1/3 coco, 1/6 manado, 1/6 sable.

Je vais devoir pulveriser régulièrement avec de l'eau déminéralise, tout en faisant attention à ne pas détremper le sol.

Pour commencer, j'ai utilisé une cuve en verre type nano cube 35×35×36.

J'ai ensuite ajouté des plantes en essayant de respecter le biotope. Certaines plante sont issues du paludarium sud américain que vous avez aperçu sur mon Instagram (One_Ants).

Il y a donc :

-Calathea ornata sansadriana "pink lines" (Guyane)

-Fittonia red (Colombie)

-Une plante américaine volé chez un fleuriste

-Des mousse alpine

-Une plante alpine choppé dans une réserve naturelle

Vous observerez également un fond fabriqué avec des plaques de tourbe de coco anhydre.

Le tout collé au pistolet à colle.

Il y a également des strates d'ardoise que j'ai chopper en montagne.

Enfin pour le nid, j'ai creusé un puit sur lequel j'ai posé une plaque de plexiglas percée de 3 trous pour la circulation de l'air et empêcher la buée.

Bien évidemment la galerie est très haute (un peu plus de 3cm).

Enfin j'ai ajouté de la faune en plus de la flore, à savoir des collemboles, des lombrics, de cloportes de jardins, des grillons domestiques et 2 colonies de fourmis. Temnothorax albispirus de Puerto Rico et Temnothorax nylanderi du Jura. Les 2 colonies vivent dans des bouts de bois et les ouvrières sont tellement petites que mes crassinoda ne les détecteront même pas.

Pachycondyla crassinoda est une fourmis vraiment tailler pour le combat au sol : des guerrières.

Une exocuticule solide car composé de beaucoup de molécules de sclérotine.

Des mandibules excessivement grandes et développées. Rangez vos major Camponotus ! J'ai trouvé plus fort ! 🙂

Un aiguillon qui fait exceptionnellement mal, beaucoup plus qu'Odontomachus, Diacamma, Neoponera ou Manica.

Des yeux développé, elles voit plutôt bien.

Et enfin un système de gamergate possible; donc quand la gyne meurent, une ouvrière peut prendre le relai après avoir tué quelques concurent et s'être tapé un male (parfois incestueux d'ailleurs). Faut savoir que chez Pachycondyla crassinoda, la fondation réussi mieux en pleomestrose d'au moins 3 gynes. Les sexué mâles et femelles arrivent très tôt.

Pachycondyla crassinoda est une espèce très territorial. Les colonies dépasseront rarement les 250/300 individus, il leur faudra cependant un énorme terrarium (1m) et une quantité de protéines journalières phénoménale.

Bien évidemment vous vous en doutez, vu la taille du monstre, la durée Œuf à imago est monstrueuse; environ 3 mois. La fondation en commençant avec une gyne finie dans la grande majorité des cas sur un échec cuisant du au stresse de la gyne et à la durée de développement du couvain qui laisse une grande marge de manoeuvres aux erreurs fatales (hygrométrie...).

J'ai donc choisi de commencer avec une fondation ! Quelque chose de finalement très chère et très rare à voir en vente. J'ai acheté ma colonie sur ant kalytta au prix de 205€.
(Le PEL en sueur).

-> Q/R

28/08/2020 :

J'ai donc reçu ma colonie l'Allemagne avec DPD puis Chronopost. Le colis été en retard d'une demi demi-journée (LOL les clichés chronopost ne sont pas des clichés). La colonie aura donc voyagé 51 heures. 😀 

À l'arrivé tout était nickel; 1 gyne, 4 ouvrières, 1 cocons, 1 œuf et une aillé non fécondée coupé en deux au fond de la boite (kalytta m'avait prévenu de sa présence).
Fait intéressant : Le colis n'était un carton mais une boite de polystyrène remplie de journaux avec à l'intérieur un boite micro grillagé rempli de sphaigne. 😀 
Pas de geste commercial ou de petit mot, dommage quand on passe une commande à 230€ mais bon, l'essentiel est là. La colonie à l'air en bonne santé, je vais voir dans les prochains jours mais je ne vais pas me plaindre. 

Comme certains auront pu le voir, j'ai lancé un live umboxing puis nourrissage dans le salon vocal. C'était bien amusant, j'ai réalisé quelques défis, on a donc pu voir à quel point les grillons étaient des victimes ( 🤣 ), j'ai testé la morsure de nos grandes madames et j'ai manipulé des ouvrières sur ma main.
J'ai également observé qu'elles avaient la piqûre facile, beaucoup plus qu'Odontoponera ou Odontomachus. Faudra faire gaffe, surtout qu'elles font beaucoup plus mal. 🙂 

Au niveau de la taille, j'ai eu la chance d'avoir une gyne de grande taille.

Gyne = 22mm

Plus grosse ouvrière = 23mm

Deux autres ouvrières = 20/21mm

Il est d'ailleurs intéressant de noter que la gyne est difficile à distinguer des ouvrières, si ce n'est pas le thorax et par les cicatrices.

Chez Pachycondyla crassinoda les sexués arrive très vite, il est donc probable de voir des colonies de 10 ouvrières avec 5 gynes non fécondes et 2 mâles.

Elles sont très actives et il serait intéressant de noter les différences comportement des fourmis quand elles sont dans une période d'inactivité.

La gyne est la plus grande ouvrière se mettre à plat avec les antennes recroquevillées : signe qu'elles ne sont pas chasseuses. Les deux autres ouvrières restent immobiles mandibules moitié ouvertes, signe qu'elles sont chasseuses.

J'étais étonné de voir la taille de antenne sur cette espèce en comptant les antennes, certains individus atteignent les 33mm. La scape est d'ailleurs très épaisse. Je suppose que c'est le cadeau que leur a fait la nature pour survivre avec ees yeux composé de très peu de cellules ommatidienne et de mince ocelles. Cela donne lieux à de drôle de situation où la fourmis loupe un grillon à moins de 5mm d'elles mais va détecter un autre passant en furtifs à 1,5 cm d'elles. Les miennes sont pas bonne à la chasse comparais aux colonie de certains. Je pense qu'elles ont été mal habituées avec des grillons bien écrasés. Faudra que je les rééduque. Le comportement de chasse est très prononcée mais elles font because raté.

>je parle de cette position

29/08/2020 :

La première mise en terrarium fût un désastre. Et d'ailleurs je ne suis pas le seul dans ce cas de ce que m'ont dit d'autres éleveurs.
Crassinoda bien que maladroite est victime d'une sous-estimation de ses capacités. Ainsi, 20 minutes après la mise en terrarium j'ai été heurté à des difficultés de taille.
- destruction rapide du decore
-excavation intempestive du substrat
-évasion

Je ne vous parle pas de la flippe quand j'ai vu la gyne se balader au plafond parce qu'elle était passé par un passage dans la led.... même mes Odontomachus n'avaient pas exploité cette faille... comme quoi sous cette air de guerrière bourrine se cache une méthode de réflexion individuelle bien rodé, ne sous estimer jamais une ponérine. 😀 

Forte heureusement j'ai récupéré tout le monde sans encombre. Tout ça était complètement de ma faute, j'avais trop miser sur l'esthétique et pas assez sur le pratique....ça m'apprendra.

Un moment stressant et désespérant pour l'humain comme pour les fourmis.

Je me suis donc mis en-tête de de les déménagés en refaisant complètement le terrarium. J'espère que cela de les a pas trop stressé, ça m'embêterait de les voir claquer 2 jours plus tard pour stresse. Je ne pense pas, elles n'ont l'air trop dérangée non plus.

Mais ça c'est pour un autre billet car je suis fatigué ! 🤣

-> Q/R

03/09/2020 :

Voila, j'ai été un peu tardif à sortir la suite car je voulais être sûr qu'elles soient bien installé. 😀 

J'ai donc refait tout. Le terrarium. Il y a maintenant moins de terre et une système plus sécuritaire au niveau des évasions.

Vous verrez d'ailleurs que j'ai planté un nid Microfaune un peu adapté dans le terra. Elles fond des allées retour entre nid et galerie creusé. C'est assez interressant à voir finalement. 😊 

Au niveau des conditions de maintiens, j'essaie de maintenir 80% d'hygrométrie avec sol non détrempé et 25/26°C. Je garde toujours le thermomètre-hygrometre dans le terrarium pour vérifier les conditions quand je passe à côté.

Pour le chauffage j'ai choisi le tapis chauffant 7 watts qui a l'énorme avantage de ne pas pouvoir dépasser les 28°C et donc très peu de risques de carboniser la colo comme avec une lampe chauffante où l'on atteints rapidement les 30°C/32°C. :/

Ce qui y a de cool c'est que la colonie a creusé dans le coin où il y a le Calathea donc je vois tout à travers la vitre. J'ai donc mis papier d'alu et bon Dieu il faut que j'arrête de regarder 🤣 .

Niveau excavation, c'est digne d'une bonne Pachycondyla donc les salles son spacieuse, le tas de gravillon est déposé en vrac à la sortie et le nid descend jusque dans le drainage dans lequel elles ont creusé....voilà voilà. 😆 

Au niveau des chasses c'est impressionnant mais encore très tardif, elles ne chassent pas du tout en journée sauf extrême nécessité.. Elles ont l'air de stressé assez peu j'espère que les apparences ne sont pas trompeuses.

A noter que j'ai eu une naissance, j'ai donc eu l'occasion de voir l'ouvrière toute jaune et c'était magnifique. On est donc à 1Q 5W.

Pour l'instant il n'y a que 2 œufs mais si je réussi à me convaincre de ne pas déranger la colonie, le couvain devrait rapidement rependre.

Ce qu'il y a d'intéressant c'est qu'elles sont quand même très vivre pour leur taille. Bien sûr elles sont moins souples que de la Neoponera apicalis mais quand même, pour ce genre de guerrière -brute aviné je suis étonnamment surpris.

Elles sont cependant bien plus solitaires dans leur comportement que Neoponera apicalis et n'ayant pas une bonne vue comparé à ces dernières elle pratique le tandem-running à 2 ou 3.

Tandem running : Technique de recrutement ou de déménagement par contact. Une ouvrière en suit une autre en gardant ses antennes en contact avec l'abdomen de l'ouvrière suivie. En cas de rupture du contact physique, l'ouvrière en tête utilisera une message chimique (phéromone) afin de renouer le contact.

Voila, c'est la fin de ce billet A+ avec j'espère plus de couvain. 😀

-> Q/R

27/10/2020 :

Petite vidéo courte et dégueulasse histoire de vous tenir en haleine. Vous pouvez apercevoir une ouvrières tenir une petite dizaine d'oeuf entre ses mandibules. 😊 👍 

Le couvain commence à bien arriver, plein d'oeuf, les premières larves sont là. Une colonie au top qui va me réconforté pendant que mes autres protégées seront aux dodo hivernal.

La grosse larve provient de l'oeuf de la récéption. Elle fait environ 17mm et bouffe un grillon par jour
La colonie mangent plus que toutes mes autres colo réunie. Des ogres 🤣 

Je vous retrouve au prochain suivi. A+ l'élite.

Oubliez pas de passer -> Q/R. 

J'ai retrouvé 2/3 trucs cool dans ma galerie. 
Je vous les partage pour vous faire patienter.

Je vous retrouve au prochain suivi. A+ l'élite.

Oubliez pas de passer -> Q/R. 

06/03/2021 :

Et bien bonjour à tous !

J'en ai donc profité pour innover un petit peu. ^^
La colonie étant relativement peu stressée, j'ai choisi de leur fournir 2 gros tubes vides de 18cm de long pour 23mm de diamètre. Le tout placé dans une boite Ikea "godmorgon" aménagée en terrarium tropicale planté avec un substrat claire (du sable très légèrement salé mélangé à de l'humus de coco) et permettant ainsi une meilleure observation tout en offrant plus de surface et moins de hauteur. Vous reconnaitrez quelques fougères ainsi qu'un fittonia et une bouture de pothos "marble queen".

Pourquoi du sable très légèrement salé ?
Il faut savoir que l'ancien terrarium était devenu un nid à acariens détritivores. Alors ce n'est en soit pas grave mais... je n'aime quand même pas cela. Sachant que la reproduction des arthropodes est inhibée par le sodium, j'ai cherché la bonne quantité pour que les acariens ne se reproduisent plus mais les collemboles et les fourmis encore.... et c'est réussit ! 😏 

Vous remarquerez surement la présence de feuilles et morceaux de bois en décomposition dans le terrarium. On se croirait en forêt non ?? 😎 
En fait depuis quelques semaines, un mouvement d'éleveurs s'est lancé dans un expérience sur plusieurs espèces de grandes fourmis semi-claustrales. Les feuilles mortes sont belles et bien intéressantes pour nos ponérinomorphes et leur effet sur les Myrmecia est en passe d'être certifié.
Les larves et même les imagos en consommeraient mais pourquoi ? 🤔
Plusieurs hypothèses se battent en duel mais celle que je soutiens, c'est qu'elles contiendraient des molécules aux propriétés laxatives et antifongiques ainsi que beaucoup de fibres qui, une fois assimilées permettraient un meilleurs transite intestinal et digestif de nos grandes carnivores. 😋 

Une autre propriété intéressante qu'elles confèreraient à nos terrariums serait la création de variations lumineuses et de cachettes qui encourageraient nos fourmis à se balader dehors sans crainte. C'est en effet plus facile de se cacher des prédateurs extérieurs quand le terrain n'est pas lisse et plat comme un parking ^^.
Enfin bref on reparlera de tout ça plus tard quand l'expérience aura un peu avancée. 😝 

Autre fait intéressant, durant une manipulation j'ai eu l'occasion de tester la piqûre par accident... ça fait mal...ça fait très mal, 45 minutes pas cool. ! 😰 

Passons maintenant à la colonie en elle même ! Le développement extrêmement rapide dont elles avaient spectaculairement et étonnamment bénéficié, commence un petit peu à ce tasser. C'est de ma faute... j'ai un peu foiré l'hygrométrie sur la fin de la dernière génération ce qui à provoqué 2 cocons de loupés et une larve de dernier stade abandonnée... 😕 

Je ne m'inquiète pas pour autant, la colonie compte 12 têtes, toujours pas de "réels morts" au sein de imagos et un couvain qui est bien repartie avec plusieurs larves, plein d'oeufs et 5 cocons ! 🤤 
Vous noterez qu'elles ont remplit les tubes de substrat, surement pour le tissage et le confort d'aménager soit même son chez-soi !

Au niveau de l'alimentation rien n'a changé elles mangent toujours comme des boeufs : presque 4 grillons par jours. D'où l'intérêt de nettoyer régulièrement les dépotoirs et d'avoir une bonne microfaune pour jouer le rôle de détritivore. 😉
La vibe végan ne les a cependant pas totalement barré de la liste puisqu'elles se sont trouvées un nouvel ami : le jelly à la banane (et uniquement ce goût d'ailleurs) !! 🤣 

Enfin je terminerai sur une petite fun fact ; depuis quelques jours mes p'tites crassi ont une nouvelle voisine ! Laissez moi vous présenter Madame Myrmecia brevinoda (ID toute récente merci @claviger, on en reparle plus tard ^^) !
Qui grâce à sa capacité à marcher aux surfaces lisses et à sa très bonne vue, peut assister à un sport extrême auquel ses barbares de voisins s'adonnent tous les soirs : la corrida aux redrunners !!
Je retire ce que j'ai dit....... la vibe végan les a totalement barré de la liste..... 🤣 

Merci d'avoir lu ce blog, j'espère que les fautes d'orthographe ne vous auront pas trop dérangées. J'espère aussi que l'éternité entre cette MAJ et la dernière ne vous aura pas parut trop insoutenable au niveau du suspens. Sur ce je vous dis à plus tard et surtout, à très VITE ! 🖐️ 😘 
A oui... j'ai un instagram @one_ants où je poste régulièrement du contenu sur Pachycondyla crassinoda 😉 !

N'oubliez pas de passer par le -> Q/R.