Camponotus zonatus

Amérique du Nord

Lecture rapide :

FAMILLE : Formicidae

SOUS FAMILLE : Formicinae

TRIBU : Camponotini

GENRE : Camponotus

ESPÈCE : Camponotus zonatus

TAXONOMISTE ET ANNÉE DE DESCRIPTION : Espèce découverte par Carlo Emery en 1894.

NOMS VERNACULAIRES : Cette espèce est nommé “Fourmi grand galop”.

SYNONYMES ET ANCIENS NOMS UTILISÉS : Camponotus maculatus, Camponotus inaequalis. (anciens noms).

Étymologie genre : “Campo” est une racine du grec “kampé”, signifiant “courbé” et “notus” une racine latine signifiant “dos“

Étymologie espèce : Provenant de “zona”, racine latine signifiant “zone”.

TAILLE GYNE : 14-16 MM

extras.ants

TAILLE OUVRIÈRES : 7-11 MM

extras.ants

TAILLE MAJORS : 10-14 MM

extras.ants

TAILLE MÂLES : 10 MM

MORPHISME : Cette espèce est fortement polymorphe, avec des individus parfois 2 fois plus gros que d’autres au sein d’une même colonie.

FAISANT PARTIE D’UN GROUPE D’ESPÈCES CRYPTIQUES : Oui, cette espèce peut être confondue avec la majorité des espèces américaines du complexe maculatus.

extras.ants

DESCRIPTION : Camponotus zonatus est une relativement grande espèce de Camponotus d’Amérique centrale de couleur très variable en fonction des localités et des morphes, variant du jaune au marron foncé en passant par l’orange et le marron clair.

Elle possède 3 castes d’ouvrières (major, média, minor). Les majors sont très imposants, les plus gros mesurant presque la taille de la gyne et possédant de très puissantes mandibules. D’après les observations, les médias serviraient principalement de « pots de miel » et s’occuperaient de déplacer le couvain. La pilosité est relativement faible, laissant une apparence très lisse et brillante du tégument, elle est cependant plus abondante chez les mâles.

Camponotus zonatus est l’une des espèces formant le complexe maculatus.

DESCRIPTION DU BIOTOPE : Camponotus zonatus est une espèce de forêt, on la retrouve également dans les zones humides à végétation basse ou dans les zones légèrement arborées. Son biotope est à hygrométrie moyenne voire haute et on l’observe aussi bien à haute qu’à basse altitude (de 0 à 1700m). Les ouvrières fourragent seules ou en groupe.

Floride, Forêt, Nature, Des Arbres12019

NIDIFICATION : Les nids sont souvent à même le sol, dans la terre ou sous les pierres et parfois dans les troncs d’arbre.

DÉMOGRAPHIE : 10 000 individus, bien que ce genre de colonies ne soit que très rarement observé.

PARTICULARITÉS COMPORTEMENTALES : Bien que les petites colonies se fassent très discrètes car soumises à de fortes pressions, cette espèce est très dominante dans son milieu. Les grosses colonies sont très agressives, rivalisant avec les grandes ponerinae ou myrmicinae . Elles sont capables de se défendre en déposant des gouttes d’acide formique sur leur proie/agresseur. Chez cette espèce, on observe un nombre important de rapports trophiques (trophallaxies). Les travailleurs peuvent être observés très loin de leur nid (plus de 20 mètres), ils sont très rapides et réagissent vivement aux mouvements. Le développement est rapide.

extras.ants

ALIMENTATION : Dans la nature cette espèce se nourrit principalement de miellat et de nectar provenant des pucerons qu’elle élève et des plantes grasses présentes dans son écosystème. Cette espèce est également frugivore, charognarde et se nourrira donc d’insectes ou plus rarement de viandes. C’est donc une espèce omnivore et plutôt opportuniste, bien qu’en captivité certaines colonies puissent devenir difficiles avec le temps. En captivité on nourrira cette espèce avec des liquides sucrés à base de miel, de lait, de sucre roux ou tout autre mélange, de quelques fruits BIO et d’insectes vivants (adapter les proies à la colonie), fraîchement tués ou congelés.

extras.ants

ESSAIMAGE : Les essaimages se font de début mars à mi-mai.

GYNIE : Cette espèce est strictement monogyne et ne pratique ni l’oligogynie, ni la pléométrose.

FONDATION : La fondation est indépendante et claustrale. La gyne ne sort pas de sa loge et nourrit ses larves avec ses réserves jusqu’à l’arrivée des premières ouvrières.

CYCLE DE DÉVELOPPEMENT : Le cycle de Camponotus zonatus est endogène hétérodynamique, la diapause est déclenchée par l’horloge biologique de l’animal indépendamment des conditions extérieures.

On retrouve Camponotus zonatus dans toute l’Amérique centrale ainsi qu’au Venezuela et en Equateur.

 

TEMPÉRATURE DE MAINTIEN : 23 à 28 °C. Cette espèce est thermophile, la température influencera le temps de développement du couvain. D’environ un mois pour une ouvrière minor à la température idéale, il pourra aller jusqu’à deux mois et demi pour les majors. La nymphose se fait dans un cocon, les nymphes nues sont un signe d’hygrométrie trop importante, ils donneront généralement des imagos handicapés ou ne donneront rien et seront mis au dépotoir.

SET UP : En élevage, on privilégiera le tube (18mm ou 20mm) pour la fondation, puis la majorité des éleveurs proposeront un nid en béton cellulaire ou en ciment. Cependant, certains ont choisi avec succès une option plus naturelle : le terrarium.

Yann Margollé – Le Bestiolarium

HYGROMÉTRIE : environ 50/ 60%.

DIAPAUSE : Oui, obligatoire de novembre à mars entre 16 et 20 degrés.

ALIMENTATION EN ÉLEVAGE : En élevage on nourrit cette espèce avec du pseudo-miellat (en variant régulièrement les recettes) et des insectes ou bouts de viandes crues. Elles sont omnivores et opportunistes.

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FOREUSE ? : Cette espèce n’est pas foreuse mais se mettra a creuser si elle manque de place.

FONDATION : Il faudra placer la gyne dans un tube à essai préparé pour la fondation. La première génération compte généralement cinq ou 6 ouvrières. Il faudra maintenir la gyne dans le plus grand calme à l’abri de la lumière et des vibrations. Dès l’arrivée des ouvrières, placez une ADC et nourrir régulièrement avec des liquides sucrés.

DÉTAILS À AJOUTER : Une espèce géniale qui par ses nombreuses qualités et ses belles couleurs ravira plus d’un éleveur. Récente sur le marché de l’exotique, Camponotus zonatus n’a pas encore trouvé sa place chez les éleveurs, subissant la concurrence avec Camponotus substitutus et maculatus, d’autres espèces plus connues de son complexe et surtout moins rares et onéreuses.

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DIFFICULTÉ D’ÉLEVAGE : Cette espèce, nouvellement arrivée sur le marché n’a pas encore de retour sur son maintien en captivité pendant de nombreuses années, cependant d’après les observations des éleveurs, elle semble plutôt facile d’élevage quand ses conditions sont respectées.

  • Antwiki
  • antweb
  • Instagram @one_ants @extras.ants
  • Lebestiolarium

Photographie de couverture : extras.ants.

Fiche rédigée par Extras_ants et One_ants

1) CLASSIFICATION ET SIGNIFICATION :

FAMILLE : Formicidae

SOUS FAMILLE : Formicinae

TRIBU : Camponotini

GENRE : Camponotus

ESPÈCE : Camponotus zonatus

TAXONOMISTE ET ANNÉE DE DESCRIPTION : Espèce découverte par Carlo Emery en 1894.

NOMS VERNACULAIRES : Cette espèce est nommé “Fourmi grand galop”.

SYNONYMES ET ANCIENS NOMS UTILISÉS : Camponotus maculatus, Camponotus inaequalis. (anciens noms).

Étymologie genre : “Campo” est une racine du grec “kampé”, signifiant “courbé” et “notus” une racine latine signifiant “dos“

Étymologie espèce : Provenant de “zona”, racine latine signifiant “zone”.

2) MORPHOLOGIE ET IDENTIFICATION :

TAILLE GYNE : 14-16 MM

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TAILLE OUVRIÈRES : 7-11 MM

extras.ants

TAILLE MAJORS : 10-14 MM

extras.ants

TAILLE MÂLES : 10 MM

MORPHISME : Cette espèce est fortement polymorphe, avec des individus parfois 2 fois plus gros que d’autres au sein d’une même colonie.

FAISANT PARTIE D’UN GROUPE D’ESPÈCES CRYPTIQUES : Oui, cette espèce peut être confondue avec la majorité des espèces américaines du complexe maculatus.

extras.ants

DESCRIPTION : Camponotus zonatus est une relativement grande espèce de Camponotus d’Amérique centrale de couleur très variable en fonction des localités et des morphes, variant du jaune au marron foncé en passant par l’orange et le marron clair.

Elle possède 3 castes d’ouvrières (major, média, minor). Les majors sont très imposants, les plus gros mesurant presque la taille de la gyne et possédant de très puissantes mandibules. D’après les observations, les médias serviraient principalement de « pots de miel » et s’occuperaient de déplacer le couvain. La pilosité est relativement faible, laissant une apparence très lisse et brillante du tégument, elle est cependant plus abondante chez les mâles.

Camponotus zonatus est l’une des espèces formant le complexe maculatus.

3) BIOLOGIE :

DESCRIPTION DU BIOTOPE : Camponotus zonatus est une espèce de forêt, on la retrouve également dans les zones humides à végétation basse ou dans les zones légèrement arborées. Son biotope est à hygrométrie moyenne voire haute et on l’observe aussi bien à haute qu’à basse altitude (de 0 à 1700m). Les ouvrières fourragent seules ou en groupe.

Floride, Forêt, Nature, Des Arbres12019

NIDIFICATION : Les nids sont souvent à même le sol, dans la terre ou sous les pierres et parfois dans les troncs d’arbre.

DÉMOGRAPHIE : 10 000 individus, bien que ce genre de colonies ne soit que très rarement observé.

PARTICULARITÉS COMPORTEMENTALES : Bien que les petites colonies se fassent très discrètes car soumises à de fortes pressions, cette espèce est très dominante dans son milieu. Les grosses colonies sont très agressives, rivalisant avec les grandes ponerinae ou myrmicinae . Elles sont capables de se défendre en déposant des gouttes d’acide formique sur leur proie/agresseur. Chez cette espèce, on observe un nombre important de rapports trophiques (trophallaxies). Les travailleurs peuvent être observés très loin de leur nid (plus de 20 mètres), ils sont très rapides et réagissent vivement aux mouvements. Le développement est rapide.

extras.ants

ALIMENTATION : Dans la nature cette espèce se nourrit principalement de miellat et de nectar provenant des pucerons qu’elle élève et des plantes grasses présentes dans son écosystème. Cette espèce est également frugivore, charognarde et se nourrira donc d’insectes ou plus rarement de viandes. C’est donc une espèce omnivore et plutôt opportuniste, bien qu’en captivité certaines colonies puissent devenir difficiles avec le temps. En captivité on nourrira cette espèce avec des liquides sucrés à base de miel, de lait, de sucre roux ou tout autre mélange, de quelques fruits BIO et d’insectes vivants (adapter les proies à la colonie), fraîchement tués ou congelés.

extras.ants

ESSAIMAGE : Les essaimages se font de début mars à mi-mai.

GYNIE : Cette espèce est strictement monogyne et ne pratique ni l’oligogynie, ni la pléométrose.

FONDATION : La fondation est indépendante et claustrale. La gyne ne sort pas de sa loge et nourrit ses larves avec ses réserves jusqu’à l’arrivée des premières ouvrières.

CYCLE DE DÉVELOPPEMENT : Le cycle de Camponotus zonatus est endogène hétérodynamique, la diapause est déclenchée par l’horloge biologique de l’animal indépendamment des conditions extérieures.

4) RÉPARTITION :

On retrouve Camponotus zonatus dans toute l’Amérique centrale ainsi qu’au Venezuela et en Equateur.

5) ÉLEVAGE :

TEMPÉRATURE DE MAINTIEN : 23 à 28 °C. Cette espèce est thermophile, la température influencera le temps de développement du couvain. D’environ un mois pour une ouvrière minor à la température idéale, il pourra aller jusqu’à deux mois et demi pour les majors. La nymphose se fait dans un cocon, les nymphes nues sont un signe d’hygrométrie trop importante, ils donneront généralement des imagos handicapés ou ne donneront rien et seront mis au dépotoir.

SET UP : En élevage, on privilégiera le tube (18mm ou 20mm) pour la fondation, puis la majorité des éleveurs proposeront un nid en béton cellulaire ou en ciment. Cependant, certains ont choisi avec succès une option plus naturelle : le terrarium.

Yann Margollé – Le Bestiolarium

HYGROMÉTRIE : environ 50/ 60%.

DIAPAUSE : Oui, obligatoire de novembre à mars entre 16 et 20 degrés.

ALIMENTATION EN ÉLEVAGE : En élevage on nourrit cette espèce avec du pseudo-miellat (en variant régulièrement les recettes) et des insectes ou bouts de viandes crues. Elles sont omnivores et opportunistes.

extras.ants

FOREUSE ? : Cette espèce n’est pas foreuse mais se mettra a creuser si elle manque de place.

FONDATION : Il faudra placer la gyne dans un tube à essai préparé pour la fondation. La première génération compte généralement cinq ou 6 ouvrières. Il faudra maintenir la gyne dans le plus grand calme à l’abri de la lumière et des vibrations. Dès l’arrivée des ouvrières, placez une ADC et nourrir régulièrement avec des liquides sucrés.

DÉTAILS À AJOUTER : Une espèce géniale qui par ses nombreuses qualités et ses belles couleurs ravira plus d’un éleveur. Récente sur le marché de l’exotique, Camponotus zonatus n’a pas encore trouvé sa place chez les éleveurs, subissant la concurrence avec Camponotus substitutus et maculatus, d’autres espèces plus connues de son complexe et surtout moins rares et onéreuses.

extras.ants

DIFFICULTÉ D’ÉLEVAGE : Cette espèce, nouvellement arrivée sur le marché n’a pas encore de retour sur son maintien en captivité pendant de nombreuses années, cependant d’après les observations des éleveurs, elle semble plutôt facile d’élevage quand ses conditions sont respectées.

Sources et crédits :

  • Antwiki
  • antweb
  • Instagram @one_ants @extras.ants
  • Lebestiolarium

Photographie de couverture : extras.ants.

Fiche rédigée par Extras_ants et One_ants

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