Genre Myrmica Latreille, 1804
Les espèces inquilines Myrmica karavajevi et Myrmica lemasnei, chez qui la caste ouvrière est absente, ne sont pas incluses dans la clé.
Cette clé est imprécise. Pour une identification plus fiable, voir Radchenko & Elmes, 2010.
Couplet 1
Couplet 2
Couplet 3
Surface étroite entre les carènes frontales.
Espèce particulièrement thermophile pour le genre. Entrées du nid souvent couronnées d’un cylindre de débris végétaux semblable à un nid d’oiseau.
M. schencki Viereck, 1903
Surface plus large entre les carènes frontales.
Pyrénéenne.
M. wesmaeli Bondroit, 1918
Couplet 4
Surface plus étroite entre les carènes frontales.
M. lobicornis Nylander, 1846
Surface plus large entre les carènes frontales.
M. lobulicornis Nylander, 1857
Couplet 5
Couplet 6
Post-pétiole peu transverse, presque circulaire en vue dorsale.
Parasite temporaire facultatif présumé de Myrmica scabrinodis.
M. vandeli Bondroit, 1920
Couplet 7
Vertex grossièrement réticulé.
Parasite de M. sabuleti et M. spinosior.
M. bibikoffi Kutter, 1963
Vertex strié.
Parasite de M. sabuleti et M. lonae ne produisant que rarement des ouvrières.
M. hirsuta Elmes, 1978
Couplet 8
Lobe à la base du scape particulièrement large et épais.
Surtout dans les milieux ouverts frais et humides. Notamment présente dans les Alpes et le Jura.
M. lonae Finzi, 1926
Couplet 9
Surface particulièrement étroite entre les carènes frontales.
M. curvithorax Bondroit, 1920
Surface relativement étroite entre les carènes frontales.
Lobe à la base du scape large et distinct.
M. sabuleti Meinert, 1861
M. tulinae Elmes et al., 2002
Duo d’espèces cryptiques dont la distinction nécessite l’examen de mâles : voir Elmes et al., 2002.
M. sabuleti est de loin la plus commune et répandue de ces deux espèces.
Surface moins étroite entre les carènes frontales.
Lobe à la base du scape souvent réduit à une simple carène.
Couplet 10
Lobes frontaux étendus, se prolongeant devant les insertions antennaires.
M. scabrinodis Nylander, 1846
Couplet 11
Epines propodéales longues.
Corse, pourtour méditerranéen et façade Atlantique.
M. spinosior Santschi, 1923
Epines propodéales plus courtes.
Commune dans toute la France, sauf en Corse.
M. specioides Bondroit, 1918
Couplet 12
Profil du mesosoma traversé par des stries grossières et non sinuées.
Grande espèce souvent distinctement bicolore. Notamment présentes dans les Alpes, les Pyrénées et le Massif central.
M. sulcinodis Nylander, 1846
Couplet 13
Pronotum strié longitudinalement.
M. aloba Forel, 1909
Pronotum grossièrement réticulé.
M. constricta Karavaiev, 1934
Couplet 14
Profil du mesosoma traversé par des stries grossières et non sinuées.
Grande espèce généralement distinctement bicolore. Notamment présentes dans les Alpes, les Pyrénées et le Massif central.
M. sulcinodis Nylander, 1846
Couplet 15
Couplet 16
Epines propodéales courtes.
Divers biotopes frais et humides, parfois présente dans les milieux anthropisés.
M. rubra (Linnaeus, 1758)
Epines propodéales longues.
Surtout en forêt, plus occasionnellement dans d’autres biotopes frais et humides.
M. ruginodis Nylander, 1846
Couplet 17
Base du scape régulièrement courbée.
Lieux humides, surtout près des points d’eau.
M. gallienii Bondroit, 1920
Base du scape légèrement anguleuse.
Nord et Est. Relativement thermophile, parfois présente dans les milieux anthropisés.
M. rugulosa Nylander, 1849