Lecture rapide :
FAMILLE : Formicidae
SOUS FAMILLE : Formicinae
TRIBU : Camponotini
GENRE : Camponotus
ESPÈCE : Camponotus cinctellus
TAXONOMISTE ET ANNÉE DE DESCRIPTION : Espèce decouverte écouverte par Carl Eduard Adolph Gerstaecker en 1859 dans l’actuelle Parc national de Mkomazi à la frontière entre le la Tanzanie, le Kenya.
NOMS VERNACULAIRES : “Fourmis à sucre brillante” ou en anglais “shiny sugar ants”.
SYNONYMES ET ANCIENS NOMS UTILISÉS : Camponotus venustus est un synonyme de Camponotus cinctellus.
Étymologie genre : “Campo” est une racine du grec “kampé”, signifiant “courbé” et “notus” une racine latine signifiant “dos“
Étymologie espèce : Inconnue
TAILLE GYNE : 16-17 MM
TAILLE OUVRIÈRES : 6-11 MM
TAILLE MAJORS : 11-15 MM
TAILLE MÂLES : 10 MM
MORPHISME : Cette espèce est fortement polymorphe, avec des individus parfois 2 fois plus gros que d’autres au sein d’une même colonie.
FAISANT PARTIE D’UN GROUPE D’ESPÈCES CRYPTIQUES : Non: cette espèce se distingue aisément de toutes les autres Camponotus de sa région… ou du moins de toutes les Camponotus décrites de sa région.
DESCRIPTION : Camponotus cinctellus est une relativement grande espèce de Camponotus africaine de couleur uniformément grise avec de fort reflet dorée sur le gastre et à l’avant de la tête due à une pilosité importante.
Elle possède 3 castes d’ouvrières (major, média, minor). Les majors sont très imposants, les plus gros mesurant presque la taille de la gyne et possédant de très puissantes mandibules. D’après les observations, les médias serviraient principalement de « pots de miel » et s’occuperaient de déplacer le couvain. Sous certaines localité, elle peut prendre une teinte marron et les pattes peuvent être légèrement rougeâtre.
PARTICULARITÉS PHYSIQUES NOTABLES : Camponotus cinctellus émet des reflets dorés intenses à la lumière.
DESCRIPTION DU BIOTOPE : Camponotus cinctellus est une espèce de plaine, on la retrouve dans la brousse, dans la savane herbeuse ou légèrement arborée et dans les zones à végétation basse. Son biotope est plutôt sec et on ne l’observe qu’à basse altitude. Les ouvrières fourragent seul ou en petit groupe dans le tapis graminéen formant son biotope.
NIDIFICATION : Les nids sont souvent à même le sol, dans la terre ou sous les pierres.
DÉMOGRAPHIE : 10 000 individus, bien que ce genre de colonies ne soit que très rarement observé.
PARTICULARITÉS COMPORTEMENTALES : Bien que les petites colonies se fassent très discrètes car soumisent à de fortes pressions, cette espèce est très dominante dans son milieu. Les grosses colonies sont très agressives, rivalisant avec les grandes ponerinae ou myrmicinae . Elles sont capables de se défendre en déposant des gouttes d’acide formique sur leur proie/agresseur. Chez cette espèce, on observe un nombre important de rapports trophiques (trophallaxies). Les travailleurs peuvent être observés très loin de leur nid (plus de 20 mètres).
ALIMENTATION : Dans la nature cette espèce se nourrit principalement de miellat et de nectar provenant des pucerons qu’elle élève et des plantes grasses présentes dans son écosystème. Cette espèce est également frugivore, charognarde et se nourrira donc d’insectes ou plus rarement de viandes. C’est donc une espèce omnivore et plutôt opportuniste, bien qu’en captivité certaines colonies puissent devenir difficiles avec le temps. En captivité on nourrira cette espèce avec des liquides sucrés à base de miel, de lait, de sucre roux ou tout autre mélange, de quelques fruits BIO et d’insectes vivants (adapter les proies à la colonie), fraîchement tués ou congelés.
ESSAIMAGE : Les essaimages se font de début mars à mi-juin.
GYNIE : Cette espèce est strictement monogyne et ne pratique ni l’oligogynie, ni la pléométrose.
FONDATION : La fondation est indépendante et claustrale. La gyne ne sort pas de sa loge et nourrit ses larves avec ses réserves jusqu’à l’arrivée des premières ouvrières.
CYCLE DE DÉVELOPPEMENT : Le cycle de Camponotus cinctellus est endogène hétérodynamique, la diapause est déclenchée par l’horloge biologique de l’animal indépendamment des conditions extérieures. Ici, les ouvrières fourragent toute l’année, seule le gyne s’arrête de pondre pendant 1 mois en début des deux saisons sèche.
Camponotus cinctellus se retrouve dans toute l’Afrique Equatoriale, au Sud et à l’Est du continent. Elle n’a pas été identifié au Djibouti, au Lesotho, au Swaziland et Burindi mais sa présence est très fortement soupçonné.
TEMPÉRATURE DE MAINTIEN : 23 à 29 °C. cette espèce est thermophile, la température influencera le temps de développement du couvain. D’environ un mois pour une ouvrière minor à la température idéale, il pourra aller jusqu’à deux mois et demi pour les majors. La nymphose se fait dans un cocon, les nymphes nues sont un signe d’hygrométrie trop importante, ils donneront généralement des imagos handicapés ou ne donneront rien et seront mis au dépotoir.
SET UP : En élevage, on privilégiera le tube (18mm ou 20mm) pour la fondation, puis la majorité des éleveurs proposeront un nid en béton cellulaire ou en ciment. Cependant, certains ont choisi avec succès une option plus naturelle : le terrarium.
HYGROMÉTRIE : environ 50 %.
DIAPAUSE : Pas de changements obligatoires des conditions de maintiens pour cette espèce mais une baisse des températures en novembre et en aout vous serons conseiller.
ALIMENTATION EN ÉLEVAGE : En élevage on nourrit cette espèce avec du pseudo-miellat (en variant régulièrement les recettes) et des insectes ou bouts de viandes crues. Elles sont omnivores et opportunistes.
FOREUSE ? : Cette espèce n’est pas foreuse mais se mettra a creuser si elle manque de place.
FONDATION : Il faudra placer la gyne dans un tube à essai préparé pour la fondation. La première génération compte généralement cinq ou 6 ouvrières. Il faudra maintenir la gyne dans le plus grand calme à l’abri de la lumière et des vibrations. Dès l’arrivée des ouvrières, placez une ADC et nourrir régulièrement avec des liquides sucrés.
DÉTAILS À AJOUTER : Une espèce géniale et de grande taille qui par ses nombreuses qualités ravira plus d’un éleveur. Récente sur le marché de l’exotique, Camponotus cinctellus a rapidement trouvé sa place chez les éleveurs. On peut facilement la comparé à l’asiatique Camponotus dolendus pour sa ressemblance physique mais avec des conditions de maintiens bien différentes.
DIFFICULTÉ D’ÉLEVAGE : Cette espèce, nouvellement arrivé sur le marché n’a pas encore de retour sur son maintien en captivité pendant de nombreuses années, cependant d’après les observations des éleveurs, elle semble plutôt facile d’élevage quand ses conditions sont respectées.
- Antmaps
- Antwiki
- antweb
- Instagram @myrmicant
- Lebestiolarium
- pixabay herbert2512 et jomonkoikkara
Photographie de couverture : Myrmicants.
FICHE RÉDIGÉE PAR : ONE_ANTS et Nathan-Myrmicants
/ ! \ Cette fiche est destinée à l’espèce Camponotus cinctellus et non à la récemment apparut sur le marché “Camponotus cintellus mini” décrivant Camponotus chrysurus dans des cas de non-approfondissement taxonomique.
1) CLASSIFICATION ET SIGNIFICATION :
FAMILLE : Formicidae
SOUS FAMILLE : Formicinae
TRIBU : Camponotini
GENRE : Camponotus
ESPÈCE : Camponotus cinctellus
TAXONOMISTE ET ANNÉE DE DESCRIPTION : Espèce decouverte écouverte par Carl Eduard Adolph Gerstaecker en 1859 dans l’actuelle Parc national de Mkomazi à la frontière entre le la Tanzanie, le Kenya.
NOMS VERNACULAIRES : “Fourmis à sucre brillante” ou en anglais “shiny sugar ants”.
SYNONYMES ET ANCIENS NOMS UTILISÉS : Camponotus venustus est un synonyme de Camponotus cinctellus.
Étymologie genre : “Campo” est une racine du grec “kampé”, signifiant “courbé” et “notus” une racine latine signifiant “dos“
Étymologie espèce : Inconnue
2) MORPHOLOGIE ET IDENTIFICATION :
TAILLE GYNE : 16-17 MM
TAILLE OUVRIÈRES : 6-11 MM
TAILLE MAJORS : 11-15 MM
TAILLE MÂLES : 10 MM
MORPHISME : Cette espèce est fortement polymorphe, avec des individus parfois 2 fois plus gros que d’autres au sein d’une même colonie.
FAISANT PARTIE D’UN GROUPE D’ESPÈCES CRYPTIQUES : Non: cette espèce se distingue aisément de toutes les autres Camponotus de sa région… ou du moins de toutes les Camponotus décrites de sa région.
DESCRIPTION : Camponotus cinctellus est une relativement grande espèce de Camponotus africaine de couleur uniformément grise avec de fort reflet dorée sur le gastre et à l’avant de la tête due à une pilosité importante.
Elle possède 3 castes d’ouvrières (major, média, minor). Les majors sont très imposants, les plus gros mesurant presque la taille de la gyne et possédant de très puissantes mandibules. D’après les observations, les médias serviraient principalement de « pots de miel » et s’occuperaient de déplacer le couvain. Sous certaines localité, elle peut prendre une teinte marron et les pattes peuvent être légèrement rougeâtre.
PARTICULARITÉS PHYSIQUES NOTABLES : Camponotus cinctellus émet des reflets dorés intenses à la lumière.
3) BIOLOGIE :
DESCRIPTION DU BIOTOPE : Camponotus cinctellus est une espèce de plaine, on la retrouve dans la brousse, dans la savane herbeuse ou légèrement arborée et dans les zones à végétation basse. Son biotope est plutôt sec et on ne l’observe qu’à basse altitude. Les ouvrières fourragent seul ou en petit groupe dans le tapis graminéen formant son biotope.
NIDIFICATION : Les nids sont souvent à même le sol, dans la terre ou sous les pierres.
DÉMOGRAPHIE : 10 000 individus, bien que ce genre de colonies ne soit que très rarement observé.
PARTICULARITÉS COMPORTEMENTALES : Bien que les petites colonies se fassent très discrètes car soumisent à de fortes pressions, cette espèce est très dominante dans son milieu. Les grosses colonies sont très agressives, rivalisant avec les grandes ponerinae ou myrmicinae . Elles sont capables de se défendre en déposant des gouttes d’acide formique sur leur proie/agresseur. Chez cette espèce, on observe un nombre important de rapports trophiques (trophallaxies). Les travailleurs peuvent être observés très loin de leur nid (plus de 20 mètres).
ALIMENTATION : Dans la nature cette espèce se nourrit principalement de miellat et de nectar provenant des pucerons qu’elle élève et des plantes grasses présentes dans son écosystème. Cette espèce est également frugivore, charognarde et se nourrira donc d’insectes ou plus rarement de viandes. C’est donc une espèce omnivore et plutôt opportuniste, bien qu’en captivité certaines colonies puissent devenir difficiles avec le temps. En captivité on nourrira cette espèce avec des liquides sucrés à base de miel, de lait, de sucre roux ou tout autre mélange, de quelques fruits BIO et d’insectes vivants (adapter les proies à la colonie), fraîchement tués ou congelés.
ESSAIMAGE : Les essaimages se font de début mars à mi-juin.
GYNIE : Cette espèce est strictement monogyne et ne pratique ni l’oligogynie, ni la pléométrose.
FONDATION : La fondation est indépendante et claustrale. La gyne ne sort pas de sa loge et nourrit ses larves avec ses réserves jusqu’à l’arrivée des premières ouvrières.
CYCLE DE DÉVELOPPEMENT : Le cycle de Camponotus cinctellus est endogène hétérodynamique, la diapause est déclenchée par l’horloge biologique de l’animal indépendamment des conditions extérieures. Ici, les ouvrières fourragent toute l’année, seule le gyne s’arrête de pondre pendant 1 mois en début des deux saisons sèche.
4) RÉPARTITION :
Camponotus cinctellus se retrouve dans toute l’Afrique Equatoriale, au Sud et à l’Est du continent. Elle n’a pas été identifiée au Djibouti, au Lesotho, au Swaziland et Burindi.
5) ÉLEVAGE :
TEMPÉRATURE DE MAINTIEN : 23 à 29 °C. cette espèce est thermophile, la température influencera le temps de développement du couvain. D’environ un mois pour une ouvrière minor à la température idéale, il pourra aller jusqu’à deux mois et demi pour les majors. La nymphose se fait dans un cocon, les nymphes nues sont un signe d’hygrométrie trop importante, ils donneront généralement des imagos handicapés ou ne donneront rien et seront mis au dépotoir.
SET UP : En élevage, on privilégiera le tube (18mm ou 20mm) pour la fondation, puis la majorité des éleveurs proposeront un nid en béton cellulaire ou en ciment. Cependant, certains ont choisi avec succès une option plus naturelle : le terrarium.
HYGROMÉTRIE : environ 50 %.
DIAPAUSE : Pas de changements obligatoires des conditions de maintiens pour cette espèce mais une baisse des températures en novembre et en aout vous serons conseiller.
ALIMENTATION EN ÉLEVAGE : En élevage on nourrit cette espèce avec du pseudo-miellat (en variant régulièrement les recettes) et des insectes ou bouts de viandes crues. Elles sont omnivores et opportunistes.
FOREUSE ? : Cette espèce n’est pas foreuse mais se mettra a creuser si elle manque de place.
FONDATION : Il faudra placer la gyne dans un tube à essai préparé pour la fondation. La première génération compte généralement cinq ou 6 ouvrières. Il faudra maintenir la gyne dans le plus grand calme à l’abri de la lumière et des vibrations. Dès l’arrivée des ouvrières, placez une ADC et nourrir régulièrement avec des liquides sucrés.
DÉTAILS À AJOUTER : Une espèce géniale et de grande taille qui par ses nombreuses qualités ravira plus d’un éleveur. Récente sur le marché de l’exotique, Camponotus cinctellus a rapidement trouvé sa place chez les éleveurs. On peut facilement la comparé à l’asiatique Camponotus dolendus pour sa ressemblance physique mais avec des conditions de maintiens bien différentes.
DIFFICULTÉ D’ÉLEVAGE : Cette espèce, nouvellement arrivé sur le marché n’a pas encore de retour sur son maintien en captivité pendant de nombreuses années, cependant d’après les observations des éleveurs, elle semble plutôt facile d’élevage quand ses conditions sont respectées.
Sources et crédits :
- Antmaps
- Antwiki
- antweb
- Instagram @myrmicant
- Lebestiolarium
- pixabay herbert2512 et jomonkoikkara
Photographie de couverture : Myrmicants.
FICHE RÉDIGÉE PAR : ONE_ANTS et Nathan-Myrmicants
Bonjour,
Il est dit pour cette espèce qu’il n’y a pas de diapause à proprement parlé mais une baisse de température en aout puis en novembre en lien avec le saisons des pluies je crois. Cette baisse de température est de l’ordre de combien de degrés ?
Bonjour, les maintenir à environ 18°C durant ces périodes nous semble être une température approprié.
D’accord, je prends note ! Merci bien !