Camponotus turkestanicus

Asie

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FAMILLE : Formicidae

SOUS FAMILLE : Formicinae

TRIBU : Camponotini

GENRE : Camponotus

SOUS-GENRE : (Tanaemyrmex)

ESPÈCE : Camponotus turkestanicus

TAXONOMISTE ET ANNÉE DE DESCRIPTION : Camponotus turkestanicus a été décrite en 1887 par Carlo Emery au Turkménistan.

NOMS VERNACULAIRES : pas de nom vernaculaire.

SYNONYMES ET ANCIENS NOMS UTILISÉS : Deux anciens noms : Camponotus attila, Camponotus kaschgariensis. A savoir que l’espèce était anciennement liée au complexe C. maculatus.

ÉTYMOLOGIE GENRE : « Campo » est une racine du grec « kampê », signifiant « courbé/penché » et « notus » une racine latine signifiant « dos ».

ÉTYMOLOGIE ESPÈCE : « turkestanicus » fait référence au Turkménistan, un des pays faisant partie de son aire de répartition et accessoirement celui où elle a été décrite pour la première fois.

TAILLE GYNE : 17-18 MM

TAILLE OUVRIERES : 6-17 MM

Вячеслав Юсупов

Вячеслав Юсупов

TAILLE MÂLES : 10 MM
(Photo indisponible)

MORPHISME : Cette espèce est polymorphe avec des ouvrières parfois 2 fois plus grandes que d’autres.

FAISANT PARTIE D’UN GROUPE D’ESPÈCE CRYPTIQUE : Camponotus turkestanicus ne ressemble à aucune espèce de Camponotus de son biotope. Cependant, son nom est très proche de celui de Camponotus turkestanus et cela crée parfois des confusions entre les deux espèces pourtant disctinctes

DESCRIPTION : Camponotus turkestanicus est une grande espèce de Camponotus au gastre noir et avec la tête et le thorax brun, les ouvrières sont différenciées en trois sous-castes selon leur taille : minor, média et major. Les majors de possèdent de puissantes mandibules entraînant des morsures pouvant être douloureuses. Cette espèce n’a pas d’aiguillon mais sécrète de l’acide formique. C’est une espèce majoritairement diurne et présentant une pilosité moyennement abondante.

DESCRIPTION DU BIOTOPE : Camponotus turkestanicus est une espèce vivant dans les zones semi-désertiques, on la retrouve dans les garrigues rocheuses et dans les montagnes. Elle est également observée en zones rurales et semi-urbaines. Son biotope est donc plutôt sec mais elle n’est pas pour autant xérophile.

Montagnes, Rochers, Terrain, Paysagestevepb

NIDIFICATION : Les nids sont souvent à même le sol, dans la terre ou sous les pierres.

DÉMOGRAPHIE : 10 000 individus, bien que ce genre de colonies ne soit que rarement observées.

PARTICULARITÉS COMPORTEMENTALES : Camponotus turkestanicus est une espèce agressive et dominante dans son milieu. Les majors arborent de grandes physogastries, jouant ainsi le rôle de “pot de miel” au sein des colonies car les stress alimentaires et les hivers rudes sont fréquents dans leur milieu.

ALIMENTATION : Dans la nature cette espèce se nourrit principalement de miellat, de fruits et d’insectes ou plus rarement de viande. C’est donc une espèce omnivore et plutôt opportuniste, bien qu’en captivité certaines colonies puissent devenir difficiles avec le temps. En captivité on nourrira cette espèce avec des liquides sucrés à base de miel, de lait, de sucre roux ou tout autre mélange, de quelques fruits BIO et d’insectes vivants (adapter les proies à la colonie), fraîchement tués ou congelés.

PÉRIODE D’ESSAIMAGE : Les essaimages se font d’avril à juin.

GYNIE : Cette espèce est monogyne mais pratique la pleometrose dans son milieu naturel et semble parfois oligogyne.

FONDATION : Indépendante et claustrale. Après l’essaimage, les gynes creusent une loge dans la terre et ne se nourrissent pas jusqu’à l’arrivée des premières ouvrières.

CYCLE DE DÉVELOPPEMENT : Endogène hétérodynamique, la diapause est déclenchée par l’horloge biologique de l’animal indépendamment des conditions extérieures. 

On retrouve cette espèce dans les pays suivants : Afghanistan, Chine, Tadjikistan, Géorgie, Iran, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Ouzbékistan et Turkménistan.

TEMPÉRATURE DE MAINTIEN : 24-28°C

INSTALLATION : La fondation en tube classique avec réserve d’eau est conseillée mais toujours accompagnée d’un second tube sans réserve d’eau car certaines populations semblent apprécier une hygrométrie faible. On pourra ensuite passer la colonie dans un nid, tout type de nid devrait lui convenir. On peut aussi opter pour un terrarium plutôt sec mais végétalisé, en raccord avec son biotope pour une solution plus naturelle.

Yann Margollé – Le Bestiolarium

HYGROMÉTRIE : 30-50% dans l’aire de chasse et 50-70% maximum dans le nid.

DIAPAUSE : Une diapause entre 14 et 16°C pendant 3 mois sera à prévoir.

ALIMENTATION EN ÉLEVAGE : En élevage, on nourrit cette espèce avec du pseudo-miellat (en variant régulièrement les recettes) et des insectes ou bouts de viandes crues. Elles sont omnivores et opportunistes.

FONDATION : Il faudra placer la gyne dans un tube à essai préparé pour la fondation. La première génération compte généralement cinq ou 6 ouvrières. Il faudra maintenir la gyne dans le plus grand calme à l’abri de la lumière et des vibrations. Dès l’arrivée des ouvrières, placez une ADC et nourrir régulièrement avec des liquides sucrés.

FOREUSE ? : Oui, si la colonie manque de place.

DÉTAILS À AJOUTER C’est une espèce de difficulté moyenne. Idéale pour se lancer dans l’exotique, tout en gardant à l’esprit qu’elles seront quand même plus fragiles que d’autres Camponotus sp préconisées comme première exotique.
Une espèce agressive, colorée et peu commune en élevage qui ravira les éleveurs !

Photographie de couverture : Юрий Данилевский (Yuriy Danilevsky)

Fiche rédigée par One_Ants

1) CLASSIFICATION ET SIGNIFICATION :

FAMILLE : Formicidae

SOUS FAMILLE : Formicinae

TRIBU : Camponotini

GENRE : Camponotus

SOUS-GENRE : (Tanaemyrmex)

ESPÈCE : Camponotus turkestanicus

TAXONOMISTE ET ANNÉE DE DESCRIPTION : Camponotus turkestanicus a été décrite en 1887 par Carlo Emery au Turkménistan.

NOMS VERNACULAIRES : pas de nom vernaculaire.

SYNONYMES ET ANCIENS NOMS UTILISÉS : Deux anciens noms : Camponotus attila, Camponotus kaschgariensis. A savoir que l’espèce était anciennement liée au complexe C. maculatus.

ÉTYMOLOGIE GENRE : « Campo » est une racine du grec « kampê », signifiant « courbé/penché » et « notus » une racine latine signifiant « dos ».

ÉTYMOLOGIE ESPÈCE : « turkestanicus » fait référence au Turkménistan, un des pays faisant partie de son aire de répartition et accessoirement celui où elle a été décrite pour la première fois.

2) MORPHOLOGIE IDENTIFICATION :

TAILLE GYNE : 17-18 MM

TAILLE OUVRIERES : 6-17 MM

Вячеслав Юсупов

TAILLE MÂLES : 10 MM
(Photo indisponible)

MORPHISME : Cette espèce est polymorphe avec des ouvrières parfois 2 fois plus grandes que d’autres.

FAISANT PARTIE D’UN GROUPE D’ESPÈCE CRYPTIQUE : Camponotus turkestanicus ne ressemble à aucune espèce de Camponotus de son biotope. Cependant, son nom est très proche de celui de Camponotus turkestanus et cela crée parfois des confusions entre les deux espèces pourtant disctinctes

DESCRIPTION : Camponotus turkestanicus est une grande espèce de Camponotus au gastre noir et avec la tête et le thorax brun, les ouvrières sont différenciées en trois sous-castes selon leur taille : minor, média et major. Les majors de possèdent de puissantes mandibules entraînant des morsures pouvant être douloureuses. Cette espèce n’a pas d’aiguillon mais sécrète de l’acide formique. C’est une espèce majoritairement diurne et présentant une pilosité moyennement abondante.

3) BIOLOGIE :

DESCRIPTION DU BIOTOPE : Camponotus turkestanicus est une espèce vivant dans les zones semi-désertiques, on la retrouve dans les garrigues rocheuses et dans les montagnes. Elle est également observée en zones rurales et semi-urbaines. Son biotope est donc plutôt sec mais elle n’est pas pour autant xérophile.

Montagnes, Rochers, Terrain, Paysagestevepb

NIDIFICATION : Les nids sont souvent à même le sol, dans la terre ou sous les pierres.

DÉMOGRAPHIE : 10 000 individus, bien que ce genre de colonies ne soit que rarement observées.

PARTICULARITÉS COMPORTEMENTALES : Camponotus turkestanicus est une espèce agressive et dominante dans son milieu. Les majors arborent de grandes physogastries, jouant ainsi le rôle de “pot de miel” au sein des colonies car les stress alimentaires et les hivers rudes sont fréquents dans leur milieu.

ALIMENTATION : Dans la nature cette espèce se nourrit principalement de miellat, de fruits et d’insectes ou plus rarement de viande. C’est donc une espèce omnivore et plutôt opportuniste, bien qu’en captivité certaines colonies puissent devenir difficiles avec le temps. En captivité on nourrira cette espèce avec des liquides sucrés à base de miel, de lait, de sucre roux ou tout autre mélange, de quelques fruits BIO et d’insectes vivants (adapter les proies à la colonie), fraîchement tués ou congelés.

PÉRIODE D’ESSAIMAGE : Les essaimages se font d’avril à juin.

GYNIE : Cette espèce est monogyne mais pratique la pleometrose dans son milieu naturel et semble parfois oligogyne.

FONDATION : Indépendante et claustrale. Après l’essaimage, les gynes creusent une loge dans la terre et ne se nourrissent pas jusqu’à l’arrivée des premières ouvrières.

CYCLE DE DÉVELOPPEMENT : Endogène hétérodynamique, la diapause est déclenchée par l’horloge biologique de l’animal indépendamment des conditions extérieures. 

4) RÉPARTITION :

On retrouve cette espèce dans les pays suivants : Afghanistan, Chine, Tadjikistan, Géorgie, Iran, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Ouzbékistan et Turkménistan.

5) ÉLEVAGE :

TEMPÉRATURE DE MAINTIEN : 24-28°C

INSTALLATION : La fondation en tube classique avec réserve d’eau est conseillée mais toujours accompagnée d’un second tube sans réserve d’eau car certaines populations semblent apprécier une hygrométrie faible. On pourra ensuite passer la colonie dans un nid, tout type de nid devrait lui convenir. On peut aussi opter pour un terrarium plutôt sec mais végétalisé, en raccord avec son biotope pour une solution plus naturelle.

Yann Margollé – Le Bestiolarium

HYGROMÉTRIE : 30-50% dans l’aire de chasse et 50-70% maximum dans le nid.

DIAPAUSE : Une diapause entre 14 et 16°C pendant 3 mois sera à prévoir.

ALIMENTATION EN ÉLEVAGE : En élevage, on nourrit cette espèce avec du pseudo-miellat (en variant régulièrement les recettes) et des insectes ou bouts de viandes crues. Elles sont omnivores et opportunistes.

FONDATION : Il faudra placer la gyne dans un tube à essai préparé pour la fondation. La première génération compte généralement cinq ou 6 ouvrières. Il faudra maintenir la gyne dans le plus grand calme à l’abri de la lumière et des vibrations. Dès l’arrivée des ouvrières, placez une ADC et nourrir régulièrement avec des liquides sucrés.

FOREUSE ? : Oui, si la colonie manque de place.

DÉTAILS À AJOUTER C’est une espèce de difficulté moyenne. Idéale pour se lancer dans l’exotique, tout en gardant à l’esprit qu’elles seront quand même plus fragiles que d’autres Camponotus sp préconisées comme première exotique.
Une espèce agressive, colorée et peu commune en élevage qui ravira les éleveurs !

Sources :

Photographie de couverture : Юрий Данилевский (Yuriy Danilevsky)

Fiche rédigée par One_Ants

 

6 thoughts on “Camponotus turkestanicus

    1. Bonjour, cette espèce vivant dans l’hémisphère nord, une diapause de décembre à février avec des moments de glissement sans chauffage en Novembre et en Mars, nous semble être la meilleure option.

      Bonne journée à vous.

    1. Salut !
      Pas de soucis, merci pour ta lecture. Si tu as quoi que ce soit à redire, si tu as une proposition ou si tu souhaiterais voir une espèce en particulier dans les prochaines fiches, n’hésite pas à me contacter sur discord ou autre ^^.

      One de la team antariums

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