Manica rubida

Europe

SOUS FAMILLE :   Myrmicinae 

FAMILLE :  Formicidae

TRIBU :   Myrmicini

GENRE : Manica

ESPÈCE : Manica rubida

TAXONOMISTE ET ANNÉE DE DESCRIPTION : Elle fut décrite par Latreille en 1802 sous le nom de Formica rubida.

NOMS VERNACULAIRES : Grande fourmi rouge.

SYNONYMIE : On compte parmi les synonymes de Manica rubida les taxons Myrmica leonina et Myrmica montana, ainsi que les combinaisons obsolètes Formica rubida, Myrmica rubida et Neomyrma rubida. Aucun synonyme n’est encore actuellement utilisé.

ÉTYMOLOGIE GENRE :  Pas d’information.

ÉTYMOLOGIE ESPÈCE : Du latin rubida, « rouge-brun ».

TAILLE GYNE :  9,5-13 MM

Triturus

TAILLE OUVRIÈRES : 5-8MM

Triturus

TAILLE MAJORS : ABSENTS.
TAILLE MÂLES :  8-10 MM

gernotkunz

MORPHISME : Cette espèce est monomorphe, bien que l’on retrouve des ouvrières de plusieurs tailles au sein d’une colonie.

IDENTIFICATION :  Bien que Manica rubida soit semblable aux Myrmica, elle s’en distingue aisément par sa grande taille et l’absence d’épines propodéales.

DESCRIPTION ET PARTICULARITÉS PHYSIQUES : Les ouvrières, de grande taille et assez sveltes, sont d’une teinte rougeâtre plus ou moins sombre en fonction des populations et des individus, avec un gastre partiellement assombri. Finement sculpté, leur corps est hérissé de longues soies fines. Leur propodeum ne porte aucune épine, et leurs mandibules sont pourvues de nombreuses mais très petites dents. Elles sont dotées d’un aiguillon fonctionnel, dont elles n’hésitent pas à se servir.

Les reines sont similaires aux ouvrières, bien qu’elles soient plus grandes et possèdent un mesosoma classiquement plus volumineux. Elles sont la plupart du temps macroptères à l’émergence, leurs ailes étant parfaitement développées à ce moment ; cependant, on observe parfois dans les colonies des « microgynes » à l’apparence intermédiaire entre ouvrières et macrogynes, qui ne portent que de courtes ébauches alaires.

Les mâles, également de silhouette svelte, sont quant à eux entièrement noir ou brun sombre.

DESCRIPTION DU BIOTOPE : Manica rubida est une espèce que l’on rencontre essentiellement en montagne, on la retrouve donc de 900 à 2000 mètres d’altitude. Elle apprécie particulièrement les milieux ouverts comme les prairies, les lisières, les pistes forestières, les talus, les gravières ou encore les zones sablonneuses des lits de rivières.

One Ants

One Ants

NIDIFICATION :  Les nids sont essentiellement sous les pierres ou dans le sol, les entrées sont généralement entourées de grains de sable ou de terre d’une taille relativement constante. Bien qu’étant le plus souvent discrètes, ces entrées de nid peuvent rarement être surmontées de monticules de terre atteignant exceptionnellement 30 centimètres de haut. Les colonies sont parfois polydomes, et occupent alors de multiples nids disséminés sur une surface restreinte.

DÉMOGRAPHIE : Les colonies comptabilisent plusieurs milliers d’individus.

PARTICULARITÉS COMPORTEMENTALES : Manica rubida est une fourmi vive fourrageant activement en surface, généralement en solitaire bien que des recrutements puissent se former sur les sources de nourriture. Les colonies sont le plus souvent éparses, mais peuvent occasionnellement atteindre d’assez importantes densités dans les biotopes favorables.

Très agressive, cette espèce s’attaque régulièrement à d’autres fourmis afin de défendre son territoire, et rivalise ainsi très souvent avec les Formica dans ses biotopes de prédilection. Elle n’hésite pas à se servir de son aiguillon, que ce soit pour chasser ou afin de se défendre. La piqûre est particulièrement douloureuse.

En plus des macrogynes assurant la ponte, les colonies recèlent parfois des microgynes brachyptères, dont le comportement est identique à celui des ouvrières. Ces microgynes demeurent cependant dotées d’une spermathèque fonctionnelle, et peuvent rarement être fécondées ; leur rôle exact au sein des colonies n’est encore qu’incomplètement connu.

ALIMENTATION : Cette espèce est omnivore, et consomme aussi bien des insectes en tout genre que des substances sucrées.
Les ouvrières ont cependant une grande préférence pour les aliments protéinés, dont des insectes fraîchement morts ou affaiblis qu’elles n’hésitent pas à chasser à l’aide de leur aiguillon au besoin.

ESSAIMAGE : Les sexués de Manica rubida apparaissent dans le nid à la fin de l’été, et y passent habituellement une première diapause avant d’essaimer au printemps à partir d’avril ou mai. Les envols se déroulent le plus souvent le matin, et ont généralement lieu les jours où la température dépasse les 18 °C.

Notamment en altitude, les essaimages sont cependant susceptibles de prendre place bien plus tard dans l’année, parfois jusqu’au mois d’août.

Puisqu’étant semi-claustrales, les gynes désailées fourrageant au sol peuvent être observées tout au long de l’année sans qu’un essaimage n’ait nécessairement eu lieu les jours précédents.

GYNIE : Espèce monogyne ou parfois polygyne, plusieurs gynes peuvent se retrouver sous une pierre pour fonder, ou bien les gynes peuvent retourner dans un nid de la même espèce après l’essaimage.

FONDATION :  Fondation semi-claustrale et indépendante ; les gynes, n’ayant pas les ressources nécessaires pour mener à bien la première génération, doivent chercher de la nourriture hors de leur loge afin de nourrir le couvain.

CYCLE DE DÉVELOPPEMENT :  Endogène-hétérodynamique, l’entrée en diapause est déclenchée par l’horloge interne de la colonie sans que les conditions extérieures n’aient forcément d’influence sur le processus.
La diapause chez cette espèce peut arriver assez vite après la fin de l’été selon la localisation et les conditions météorologiques.

Cette espèce se rencontre dans plusieurs pays européens où l’on trouve les biotopes montagneux qu’elle affectionne.
En France, on la rencontrera essentiellement dans les régions alpines ainsi que dans le Massif Central.

 

TEMPÉRATURE DE MAINTIEN :  20 à 23°C : l’espèce est sensible aux températures trop élevées.

SET UP : La fondation peut avoir lieu en tube classique, mais il est tout de même à noter que l’ajout d’un substrat tel que du sable ou un mélange de plusieurs substrats utilisés en terrariophilie peut grandement aider à la fondation, en effet les gynes aiment se construire une loge si on le leur propose d’après les observations et expériences de plusieurs éleveurs.

Triturus

Il faudra aussi prévoir une zone de nourrissage dès la mise en tube des gynes (telle qu’une mini-ADC…), ou bien les nourrir directement dans celui-ci en évitant le stress auquel elles sont relativement sensibles. 

Ensuite, la colonie pourra s’adapter à tout type de nid pouvant lui apporter les conditions dont elle a besoin, en particulier une forte hygrométrie. 

HYGROMÉTRIE : Hygrométrie assez importante, entre 60 et 80 % de la surface du nid humidifiée.

DIAPAUSE :  Une diapause rigoureuse de 3 à 4 mois entre 5 et 10°C est importante pour le bon développement de la colonie. 

ALIMENTATION EN ÉLEVAGE :  On pourra nourrir cette espèce avec la plupart des sources de nourriture habituelle, notamment des protéines sous la forme de mouches, grillons, blattes et tout autre insecte, mais aussi des substances sucrées. Elles ont tout de même une préférence pour les insectes, qui doivent être donnés régulièrement en quantité. Ils sont directement emportés dans le nid, et sont ensuite découpés et distribués au couvain. Il n’est d’ailleurs pas rare chez les Manica de voir les larves se mouvoir seules pour se nourrir directement sur les cadavres.

Triturus

Triturus

FOREUSE ? : Non.

FONDATION : Semi-claustrale et indépendante, il est impératif de nourrir la ou les gynes en fondation qui n’ont aucune réserve pour nourrir leur premier couvain. On peut ainsi proposer de petits insectes fraîchement tués, comme des drosophiles qui semblent grandement appréciées, et bien entendu des sources de nourriture sucrée via des pseudo-miellats en tout genre.

 DÉTAILS À AJOUTER : Une espèce particulièrement intéressante par sa grande taille, son activité et son agressivité, qui fait donc une espèce parfaite pour un éleveur avec un peu d’expérience désirant un peu de challenge au sein de son élevage.

DIFFICULTÉ D’ÉLEVAGE : Espèce plutôt réputée difficile de maintien pour plusieurs raisons. La fondation est souvent un obstacle à la réussite. La température  doit rester fraîche même en plein été, ce qui peut parfois être difficile à gérer selon la localisation. Enfin, la diapause rigoureuse doit pouvoir être menée sans encombre. Tout cela demande une certaine expérience en myrmécophilie ; néanmoins, si tous les paramètres sont respectés, une fois l’étape  de la fondation passée, la colonie peut vite prospérer.

Triturus

 

1) CLASSIFICATION ET SIGNIFICATION :

SOUS FAMILLE :   Myrmicinae 

FAMILLE :  Formicidae

TRIBU :   Myrmicini

GENRE : Manica

ESPÈCE : Manica rubida

TAXONOMISTE ET ANNÉE DE DESCRIPTION : Elle fut décrite par Latreille en 1802 sous le nom de Formica rubida.

NOMS VERNACULAIRES : Grande fourmi rouge.

SYNONYMIE : On compte parmi les synonymes de Manica rubida les taxons Myrmica leonina et Myrmica montana, ainsi que les combinaisons obsolètes Formica rubida, Myrmica rubida et Neomyrma rubida. Aucun synonyme n’est encore actuellement utilisé.

ÉTYMOLOGIE GENRE :  Pas d’information.

ÉTYMOLOGIE ESPÈCE : Du latin rubida, « rouge-brun ».

 

2) MORPHOLOGIE ET IDENTIFICATION : 

TAILLE GYNE :  9,5-13 MM

Triturus

TAILLE OUVRIÈRES : 5-8MM

Triturus

TAILLE MAJORS : ABSENTS.
TAILLE MÂLES :  8-10 MM

gernotkunz

MORPHISME : Cette espèce est monomorphe, bien que l’on retrouve des ouvrières de plusieurs tailles au sein d’une colonie.

IDENTIFICATION :  Bien que Manica rubida soit semblable aux Myrmica, elle s’en distingue aisément par sa grande taille et l’absence d’épines propodéales.

DESCRIPTION ET PARTICULARITÉS PHYSIQUES : Les ouvrières, de grande taille et assez sveltes, sont d’une teinte rougeâtre plus ou moins sombre en fonction des populations et des individus, avec un gastre partiellement assombri. Finement sculpté, leur corps est hérissé de longues soies fines. Leur propodeum ne porte aucune épine, et leurs mandibules sont pourvues de nombreuses mais très petites dents. Elles sont dotées d’un aiguillon fonctionnel, dont elles n’hésitent pas à se servir.

Les reines sont similaires aux ouvrières, bien qu’elles soient plus grandes et possèdent un mesosoma classiquement plus volumineux. Elles sont la plupart du temps macroptères à l’émergence, leurs ailes étant parfaitement développées à ce moment ; cependant, on observe parfois dans les colonies des « microgynes » à l’apparence intermédiaire entre ouvrières et macrogynes, qui ne portent que de courtes ébauches alaires.

Les mâles, également de silhouette svelte, sont quant à eux entièrement noir ou brun sombre.

3) BIOLOGIE :

DESCRIPTION DU BIOTOPE : Manica rubida est une espèce que l’on rencontre essentiellement en montagne, on la retrouve donc de 900 à 2000 mètres d’altitude. Elle apprécie particulièrement les milieux ouverts comme les prairies, les lisières, les pistes forestières, les talus, les gravières ou encore les zones sablonneuses des lits de rivières.

One Ants

One Ants

NIDIFICATION :  Les nids sont essentiellement sous les pierres ou dans le sol, les entrées sont généralement entourées de grains de sable ou de terre d’une taille relativement constante. Bien qu’étant le plus souvent discrètes, ces entrées de nid peuvent rarement être surmontées de monticules de terre atteignant exceptionnellement 30 centimètres de haut. Les colonies sont parfois polydomes, et occupent alors de multiples nids disséminés sur une surface restreinte.

DÉMOGRAPHIE : Les colonies comptabilisent plusieurs milliers d’individus.

PARTICULARITÉS COMPORTEMENTALES : Manica rubida est une fourmi vive fourrageant activement en surface, généralement en solitaire bien que des recrutements puissent se former sur les sources de nourriture. Les colonies sont le plus souvent éparses, mais peuvent occasionnellement atteindre d’assez importantes densités dans les biotopes favorables.

Très agressive, cette espèce s’attaque régulièrement à d’autres fourmis afin de défendre son territoire, et rivalise ainsi très souvent avec les Formica dans ses biotopes de prédilection. Elle n’hésite pas à se servir de son aiguillon, que ce soit pour chasser ou afin de se défendre. La piqûre est particulièrement douloureuse.

En plus des macrogynes assurant la ponte, les colonies recèlent parfois des microgynes brachyptères, dont le comportement est identique à celui des ouvrières. Ces microgynes demeurent cependant dotées d’une spermathèque fonctionnelle, et peuvent rarement être fécondées ; leur rôle exact au sein des colonies n’est encore qu’incomplètement connu.

ALIMENTATION : Cette espèce est omnivore, et consomme aussi bien des insectes en tout genre que des substances sucrées.
Les ouvrières ont cependant une grande préférence pour les aliments protéinés, dont des insectes fraîchement morts ou affaiblis qu’elles n’hésitent pas à chasser à l’aide de leur aiguillon au besoin.

ESSAIMAGE : Les sexués de Manica rubida apparaissent dans le nid à la fin de l’été, et y passent habituellement une première diapause avant d’essaimer au printemps à partir d’avril ou mai. Les envols se déroulent le plus souvent le matin, et ont généralement lieu les jours où la température dépasse les 18 °C.

Notamment en altitude, les essaimages sont cependant susceptibles de prendre place bien plus tard dans l’année, parfois jusqu’au mois d’août.

Puisqu’étant semi-claustrales, les gynes désailées fourrageant au sol peuvent être observées tout au long de l’année sans qu’un essaimage n’ait nécessairement eu lieu les jours précédents.

GYNIE : Espèce monogyne ou parfois polygyne, plusieurs gynes peuvent se retrouver sous une pierre pour fonder, ou bien les gynes peuvent retourner dans un nid de la même espèce après l’essaimage.

FONDATION :  Fondation semi-claustrale et indépendante ; les gynes, n’ayant pas les ressources nécessaires pour mener à bien la première génération, doivent chercher de la nourriture hors de leur loge afin de nourrir le couvain.

CYCLE DE DÉVELOPPEMENT :  Endogène-hétérodynamique, l’entrée en diapause est déclenchée par l’horloge interne de la colonie sans que les conditions extérieures n’aient forcément d’influence sur le processus.
La diapause chez cette espèce peut arriver assez vite après la fin de l’été selon la localisation et les conditions météorologiques.

4) RÉPARTITION :

Cette espèce se rencontre dans plusieurs pays européens où l’on trouve les biotopes montagneux qu’elle affectionne.
En France, on la rencontrera essentiellement dans les régions alpines ainsi que dans le Massif Central.

 

5) ÉLEVAGE :

TEMPÉRATURE DE MAINTIEN :  20 à 23°C : l’espèce est sensible aux températures trop élevées.

SET UP : La fondation peut avoir lieu en tube classique, mais il est tout de même à noter que l’ajout d’un substrat tel que du sable ou un mélange de plusieurs substrats utilisés en terrariophilie peut grandement aider à la fondation, en effet les gynes aiment se construire une loge si on le leur propose d’après les observations et expériences de plusieurs éleveurs.

Triturus

Il faudra aussi prévoir une zone de nourrissage dès la mise en tube des gynes (telle qu’une mini-ADC…), ou bien les nourrir directement dans celui-ci en évitant le stress auquel elles sont relativement sensibles. 

Ensuite, la colonie pourra s’adapter à tout type de nid pouvant lui apporter les conditions dont elle a besoin, en particulier une forte hygrométrie. 

HYGROMÉTRIE : Hygrométrie assez importante, entre 60 et 80 % de la surface du nid humidifiée.

DIAPAUSE :  Une diapause rigoureuse de 3 à 4 mois entre 5 et 10°C est importante pour le bon développement de la colonie. 

ALIMENTATION EN ÉLEVAGE :  On pourra nourrir cette espèce avec la plupart des sources de nourriture habituelle, notamment des protéines sous la forme de mouches, grillons, blattes et tout autre insecte, mais aussi des substances sucrées. Elles ont tout de même une préférence pour les insectes, qui doivent être donnés régulièrement en quantité. Ils sont directement emportés dans le nid, et sont ensuite découpés et distribués au couvain. Il n’est d’ailleurs pas rare chez les Manica de voir les larves se mouvoir seules pour se nourrir directement sur les cadavres.

Triturus

Triturus

FOREUSE ? : Non.

FONDATION : Semi-claustrale et indépendante, il est impératif de nourrir la ou les gynes en fondation qui n’ont aucune réserve pour nourrir leur premier couvain. On peut ainsi proposer de petits insectes fraîchement tués, comme des drosophiles qui semblent grandement appréciées, et bien entendu des sources de nourriture sucrée via des pseudo-miellats en tout genre.

 DÉTAILS À AJOUTER : Une espèce particulièrement intéressante par sa grande taille, son activité et son agressivité, qui fait donc une espèce parfaite pour un éleveur avec un peu d’expérience désirant un peu de challenge au sein de son élevage.

DIFFICULTÉ D’ÉLEVAGE : Espèce plutôt réputée difficile de maintien pour plusieurs raisons. La fondation est souvent un obstacle à la réussite. La température  doit rester fraîche même en plein été, ce qui peut parfois être difficile à gérer selon la localisation. Enfin, la diapause rigoureuse doit pouvoir être menée sans encombre. Tout cela demande une certaine expérience en myrmécophilie ; néanmoins, si tous les paramètres sont respectés, une fois l’étape  de la fondation passée, la colonie peut vite prospérer.

Triturus

Sources et crédits :

Sites Internet :

– Antwiki.org
– Antmaps.org

Publications myrmécologiques :

Bernard, F. 1967. Faune de l’Europe et du Bassin Méditerranéen. 3. Les fourmis (Hymenoptera Formicidae) d’Europe occidentale et septentrionale. Paris: Masson, 411 pp.
Depa, Łukasz. 2006. Weather conditions during nuptial flight of Manica rubida (LATREILLE, 1802)(Hymenoptera: Formicidae) in southern Poland. Myrmecological News. 9. 27-32. 
Lenoir, A.; Devers, S.; Marchand, P.; Bressac, C.; Savolainen, R. 2010. Microgynous queens in the Paleartic ant, Manica rubida: Dispersal morphs or social parasites? Journal of Insect Science 10:Article 17.
Pech, Pavel. 2011. An unusual nesting of the ant Manica rubida (Hymenoptera: Formicidae) in nests with mounds. Silva Gabreta. 17.

Ainsi que l’expérience de nos éleveurs.

Photographie de couverture : Triturus.

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