Avertissement : Bien que l’identification des Tetramorium du complexe caespitum ne soit pas à la portée de la plupart des myrmécophiles amateurs, la biologie est légèrement variable entre les différentes espèces du complexe, même si les conditions d’élevage demeurent identiques.
Sauf mention contraire, les informations données dans cette fiche se concentreront sur la « véritable » Tetramorium caespitum ; d’autres espèces du complexe seront cependant susceptibles de figurer sur les photographies présentes.
FAMILLE : Formicidae
SOUS-FAMILLE : Myrmicinae
TRIBU : Crematogastrini
GENRE : Tetramorium
ESPÈCE : Tetramorium caespitum
TAXONOMISTE ET ANNEE DE DESCRIPTION : Linnaeus, 1758 (sous le nom de Formica caespitum). Il s’agit d’une des premières fourmis à avoir été décrites.
NOMS VERNACULAIRES : Fourmi des gazons, fourmi des trottoirs, pavement ant (anglais).
SYNONYMIES : De multiples taxons sont tombés en synonymie avec Tetramorium caespitum, dont aucun n’est encore couramment utilisé.
ETYMOLOGIE GENRE : Du grec ancien τετρα, « quatre », et μέρος, « partie », possiblement en référence au pronotum carré.
ETYMOLOGIE ESPECE : Du latin caespitum, « des gazons ».
TAILLE OUVRIÈRES : 2,3 à 3,5 mm
TAILLE GYNES : 7 à 8 mm
TAILLE MÂLES : 5,5 à 7 mm
MORPHISME : Monomorphe ; la taille des ouvrières d’une même colonie reste assez constante.
IDENTIFICATION : Les différentes Tetramorium du complexe caespitum sont cryptiques, et ne se différencient principalement que par la morphométrie, l’analyse moléculaire ou l’étude des organes génitaux mâles (voir Wagner et al., 2017).
Ce complexe comprend en France cinq espèces :
- Tetramorium caespitum
- T. alpestre
- T. indocile
- T. immigrans
- T. impurum
DESCRIPTION ET PARTICULARITES PHYSIQUES : Tetramorium caespitum est une fourmi d’assez petite taille, de coloration brune à noire et de silhouette relativement robuste. La partie antérieure du pronotum est très anguleuse, et forme les fameuses « épaules carrées » permettant de facilement reconnaître le genre Tetramorium.
Les gynes, de coloration uniformément noir luisant, sont bien plus grandes que les ouvrières. En cas d’activité ovarienne importante, leur gastre peut se distendre en de faibles physogastries rousses.
Les mâles partagent avec d’autres Myrmicinae une silhouette curieuse, comprenant un mesosoma volumineux contrastant singulièrement avec une très petite tête.
BIOTOPE : Tetramorium caespitum peut prospérer dans divers biotopes pourvu qu’elle y trouve la chaleur nécessaire à son développement. On pourra ainsi la rencontrer dans de nombreux biotopes ouverts tels que les prairies, les lisières de forêts ou les terrils, mais aussi dans des milieux anthropisés tels que les parcs urbains ou même les trottoirs.
Dans d’autres biotopes, elle aura tendance à être remplacée par d’autres espèces du complexe caespitum, comme Tetramorium alpestre en montagne ou Tetramorium impurum dans les milieux sablonneux.
NIDIFICATION : Les nids sont généralement terricoles, et sont souvent partiellement établis sous des pierres. Les entrées sont parfois couronnées de monticules de terre pouvant atteindre quelques centimètres de hauteur.
DEMOGRAPHIE : Les colonies peuvent être populeuses, comptant souvent plusieurs milliers d’ouvrières et pouvant occasionnellement dépasser les 10 000 individus.
PARTICULARITES COMPORTEMENTALES : Cette espèce active et belliqueuse fourrage principalement au sol. Les colonies sont très territoriales, et n’hésitent pas à attaquer les autres fourmis alentours. Elles sont d’autant plus agressives à l’égard des autres colonies de Tetramorium, et l’on peut ainsi parfois assister à de grandes « batailles » où de très nombreuses ouvrières se rassemblent pour s’affronter.
Les espèces inquilines Tetramorium atratulum et Tetramorium inquilinum sont susceptibles de parasiter les colonies de T. caespitum, tout comme diverses inquilines et esclavagistes du genre Strongylognathus. Une multitude d’insectes commensaux peut également se rencontrer dans leurs nids.
ALIMENTATION : Très opportuniste, Tetramorium caespitum est particulièrement friande de cadavres d’insectes, autour desquels d’importants recrutements peuvent rapidement se former. Afin de compléter ce régime, des pucerons de racines sont parfois élevés à l’intérieur du nid pour le miellat qu’ils pourvoient aux ouvrières, et certaines graines peuvent occasionnellement être récoltées.
ESSAIMAGE : Les essaimages ont principalement lieu en juin et en juillet, et peuvent se poursuivre jusqu’en août. Ils s’observent le plus souvent à l’aube.
A noter que la période d’essaimage est variable au sein du complexe caespitum, et que d’autres espèces telles que T. impurum sont susceptibles de voler plus tardivement, parfois jusqu’au début de l’automne.
FONDATION : Indépendante et claustrale. Après l’essaimage, la reine s’aménage une loge souterraine et élève une première génération d’ouvrières avec ses réserves.
GYNIE : Monogyne ; une unique reine fécondée assure la ponte dans chaque colonie.
D’autres espèces du complexe caespitum, et notamment T. alpestre, peuvent cependant être occasionnellement polygynes.
CYCLE DE DEVELOPPEMENT : Exogène-hétérodynamique : le ralentissement de l’activité coloniale en vue de la diapause est principalement causé par le changement des conditions extérieures tel que la baisse des températures.
Tetramorium caespitum est l’espèce la plus commune et largement répartie du complexe. Elle se retrouve dans une majeure partie de l’Europe, et déborde même sur l’Ouest de l’Asie et l’Afrique du Nord.
TEMPERATURE DE MAINTIEN : 21 °C à 28 °C.
HYGROMETRIE : De 30 % à 60 % de la surface du nid humidifiée.
INSTALLATION : Après une fondation en tube à essai, cette espèce se contente de tout type d’installation. Tant qu’ils disposent d’un système d’humidification efficace, la plupart des nids « classiques » sauront ainsi la satisfaire, même si les nids en béton cellulaire ou en plâtre devront être blindés.
DIAPAUSE : Comme chez la grande majorité des espèces européennes, la diapause est nécessaire au bon développement de la colonie. Elle aura lieu durant environ trois mois et demi, généralement de novembre à mars, à une température comprise entre 4 °C et 12 °C. Pour cette espèce à large répartition, n’hésitez pas à adapter température comme durée de diapause à la provenance de la colonie.
ALIMENTATION : En élevage, on nourrira principalement cette espèce de liquides sucrés (divers pseudo-miellats, beetle jelly, fruits, bhatkar…), que l’on complémentera d’insectes fraîchement tués.
FOREUSE ? : Oui. Tetramorium caespitum n’hésitera pas à creuser tout ce qui peut l’être en cas de manque de place, c’est pourquoi il conviendra de blinder le nid.
FONDATION : Indépendante et claustrale. Après l’essaimage, la gyne sera placée en tube à essai et laissée au calme jusqu’à l’arrivée des premières ouvrières.
DETAILS A AJOUTER : Cette espèce agressive au développement rapide saura satisfaire tout éleveur à la recherche de fourmis actives.
Elle a cependant une assez grande propension à l’évasion, et il faudra donc s’assurer de l’absence de faille dans l’installation à mesure de la croissance coloniale.
DIFFICULTE D’ELEVAGE : Très facile. Robuste et pardonnant la plupart des erreurs du débutant, cette fourmi ne demande aucun soin particulier pour s’épanouir, tant que l’on garde en tête le besoin conséquent tant en place qu’en alimentation des grandes colonies.
Sites Internet :
Publications myrmécologiques :
- Wagner, H. C.; Arthofer, W.; Seifert, B.; Muster, C.; Steiner, F. M.; Schlick-Steiner, B. C. 2017. Light at the end of the tunnel: Integrative taxonomy delimits cryptic species in the Tetramorium caespitum complex (Hymenoptera: Formicidae). Myrmecological News 25:95-129.
- Bernard, F. 1967a. Faune de l’Europe et du Bassin Méditerranéen. 3. Les fourmis (Hymenoptera Formicidae) d’Europe occidentale et septentrionale. Paris: Masson, 411 pp.
- Beckers, R ; Goss, S. ; Deneubourg, J. ; Pasteels, J. 1989. Colony Size, Communication and Ant Foraging Strategy. Psyche. 96. 10.1155/1989/94279.
- Dalla Torre, K. W. 1893. Catalogus Hymenopterorum hucusque descriptorum systematicus et synonymicus. Vol. 7. Formicidae (Heterogyna). Leipzig: W. Engelmann, 289 pp.
- Moss, A.D., Swallow, J.G., Greene, M.J. 2022. Always under foot: Tetramorium immigrans (Hymenoptera: Formicidae), a review. Myrmecological News 32: 75-92
- Steiner, F. M.; Seifert, B.; Moder, K.; Schlick-Steiner, B. C. 2010. A multisource solution for a complex problem in biodiversity research: Description of the cryptic ant species Tetramorium alpestre sp. n. (Hymenoptera: Formicidae). Zoologischer Anzeiger 249:223-254.
Photographie de couverture : Triturus.
1) CLASSIFICATION ET SIGNIFICATION :
FAMILLE : Formicidae
SOUS-FAMILLE : Myrmicinae
TRIBU : Crematogastrini
GENRE : Tetramorium
ESPÈCE : Tetramorium caespitum
TAXONOMISTE ET ANNEE DE DESCRIPTION : Linnaeus, 1758 (sous le nom de Formica caespitum). Il s’agit d’une des premières fourmis à avoir été décrites.
NOMS VERNACULAIRES : Fourmi des gazons, fourmi des trottoirs, pavement ant (anglais).
SYNONYMIES : De multiples taxons sont tombés en synonymie avec Tetramorium caespitum, dont aucun n’est encore couramment utilisé.
ETYMOLOGIE GENRE : Du grec ancien τετρα, « quatre », et μέρος, « partie », possiblement en référence au pronotum carré.
ETYMOLOGIE ESPECE : Du latin caespitum, « des gazons ».
2) MORPHOLOGIE ET IDENTIFICATION :
TAILLE OUVRIÈRES : 2,3 à 3,5 mm
TAILLE GYNES : 7 à 8 mm
TAILLE MÂLES : 5,5 à 7 mm
MORPHISME : Monomorphe ; la taille des ouvrières d’une même colonie reste assez constante.
IDENTIFICATION : Les différentes Tetramorium du complexe caespitum sont cryptiques, et ne se différencient principalement que par la morphométrie, l’analyse moléculaire ou l’étude des organes génitaux mâles (voir Wagner et al., 2017).
Ce complexe comprend en France cinq espèces :
- Tetramorium caespitum
- T. alpestre
- T. indocile
- T. immigrans
- T. impurum
DESCRIPTION ET PARTICULARITES PHYSIQUES : Tetramorium caespitum est une fourmi d’assez petite taille, de coloration brune à noire et de silhouette relativement robuste. La partie antérieure du pronotum est très anguleuse, et forme les fameuses « épaules carrées » permettant de facilement reconnaître le genre Tetramorium.
Les gynes, de coloration uniformément noir luisant, sont bien plus grandes que les ouvrières. En cas d’activité ovarienne importante, leur gastre peut se distendre en de faibles physogastries rousses.
Les mâles partagent avec d’autres Myrmicinae une silhouette curieuse, comprenant un mesosoma volumineux contrastant singulièrement avec une très petite tête.
3) BIOLOGIE :
BIOTOPE : Tetramorium caespitum peut prospérer dans divers biotopes pourvu qu’elle y trouve la chaleur nécessaire à son développement. On pourra ainsi la rencontrer dans de nombreux biotopes ouverts tels que les prairies, les lisières de forêts ou les terrils, mais aussi dans des milieux anthropisés tels que les parcs urbains ou même les trottoirs.
Dans d’autres biotopes, elle aura tendance à être remplacée par d’autres espèces du complexe caespitum, comme Tetramorium alpestre en montagne ou Tetramorium impurum dans les milieux sablonneux.
NIDIFICATION : Les nids sont généralement terricoles, et sont souvent partiellement établis sous des pierres. Les entrées sont parfois couronnées de monticules de terre pouvant atteindre quelques centimètres de hauteur.
DEMOGRAPHIE : Les colonies peuvent être populeuses, comptant souvent plusieurs milliers d’ouvrières et pouvant occasionnellement dépasser les 10 000 individus.
PARTICULARITES COMPORTEMENTALES : Cette espèce active et belliqueuse fourrage principalement au sol. Les colonies sont très territoriales, et n’hésitent pas à attaquer les autres fourmis alentours. Elles sont d’autant plus agressives à l’égard des autres colonies de Tetramorium, et l’on peut ainsi parfois assister à de grandes « batailles » où de très nombreuses ouvrières se rassemblent pour s’affronter.
Les espèces inquilines Tetramorium atratulum et Tetramorium inquilinum sont susceptibles de parasiter les colonies de T. caespitum, tout comme diverses inquilines et esclavagistes du genre Strongylognathus. Une multitude d’insectes commensaux peut également se rencontrer dans leurs nids.
ALIMENTATION : Très opportuniste, Tetramorium caespitum est particulièrement friande de cadavres d’insectes, autour desquels d’importants recrutements peuvent rapidement se former. Afin de compléter ce régime, des pucerons de racines sont parfois élevés à l’intérieur du nid pour le miellat qu’ils pourvoient aux ouvrières, et certaines graines peuvent occasionnellement être récoltées.
ESSAIMAGE : Les essaimages ont principalement lieu en juin et en juillet, et peuvent se poursuivre jusqu’en août. Ils s’observent le plus souvent à l’aube.
A noter que la période d’essaimage est variable au sein du complexe caespitum, et que d’autres espèces telles que T. impurum sont susceptibles de voler plus tardivement, parfois jusqu’au début de l’automne.
FONDATION : Indépendante et claustrale. Après l’essaimage, la reine s’aménage une loge souterraine et élève une première génération d’ouvrières avec ses réserves.
GYNIE : Monogyne ; une unique reine fécondée assure la ponte dans chaque colonie.
D’autres espèces du complexe caespitum, et notamment T. alpestre, peuvent cependant être occasionnellement polygynes.
CYCLE DE DEVELOPPEMENT : Exogène-hétérodynamique : le ralentissement de l’activité coloniale en vue de la diapause est principalement causé par le changement des conditions extérieures tel que la baisse des températures.
4) RÉPARTITION :
Tetramorium caespitum est l’espèce la plus commune et largement répartie du complexe. Elle se retrouve dans une majeure partie de l’Europe, et déborde même sur l’Ouest de l’Asie et l’Afrique du Nord.
Carte de niche écologique : Ces cartes sont des cartes de niche écologique et ne garantissent en rien la présence de l’espèce dans une zone, mais sa possible installation. Elle permet de définir des possibles zones de recherche de gyne, mais aussi des zones où l’espèce peut potentiellement s’installer et devenir invasive si elle y est introduite. Les points sur la carte correspondent aux occurrences fournies par Gbif, certaines peuvent être des erreurs d’identification ou des spécimens conservés en musée, il faut donc garder un regard critique sur ces points. Les cartes sont construites sur des compilations de variables environnementales et ne tiennent pas compte des possibles interactions biotiques entre les espèces. (prédation/prédateur/parasitisme)
5) ÉLEVAGE :
TEMPERATURE DE MAINTIEN : 21 °C à 28 °C.
HYGROMETRIE : De 30 % à 60 % de la surface du nid humidifiée.
INSTALLATION : Après une fondation en tube à essai, cette espèce se contente de tout type d’installation. Tant qu’ils disposent d’un système d’humidification efficace, la plupart des nids « classiques » sauront ainsi la satisfaire, même si les nids en béton cellulaire ou en plâtre devront être blindés.
DIAPAUSE : Comme chez la grande majorité des espèces européennes, la diapause est nécessaire au bon développement de la colonie. Elle aura lieu durant environ trois mois et demi, généralement de novembre à mars, à une température comprise entre 4 °C et 12 °C. Pour cette espèce à large répartition, n’hésitez pas à adapter température comme durée de diapause à la provenance de la colonie.
ALIMENTATION : En élevage, on nourrira principalement cette espèce de liquides sucrés (divers pseudo-miellats, beetle jelly, fruits, bhatkar…), que l’on complémentera d’insectes fraîchement tués.
FOREUSE ? : Oui. Tetramorium caespitum n’hésitera pas à creuser tout ce qui peut l’être en cas de manque de place, c’est pourquoi il conviendra de blinder le nid.
FONDATION : Indépendante et claustrale. Après l’essaimage, la gyne sera placée en tube à essai et laissée au calme jusqu’à l’arrivée des premières ouvrières.
DETAILS A AJOUTER : Cette espèce agressive au développement rapide saura satisfaire tout éleveur à la recherche de fourmis actives.
Elle a cependant une assez grande propension à l’évasion, et il faudra donc s’assurer de l’absence de faille dans l’installation à mesure de la croissance coloniale.
DIFFICULTE D’ELEVAGE : Très facile. Robuste et pardonnant la plupart des erreurs du débutant, cette fourmi ne demande aucun soin particulier pour s’épanouir, tant que l’on garde en tête le besoin conséquent tant en place qu’en alimentation des grandes colonies.
Sources et crédits :
Sites Internet :
Publications myrmécologiques :
- Wagner, H. C.; Arthofer, W.; Seifert, B.; Muster, C.; Steiner, F. M.; Schlick-Steiner, B. C. 2017. Light at the end of the tunnel: Integrative taxonomy delimits cryptic species in the Tetramorium caespitum complex (Hymenoptera: Formicidae). Myrmecological News 25:95-129.
- Bernard, F. 1967a. Faune de l’Europe et du Bassin Méditerranéen. 3. Les fourmis (Hymenoptera Formicidae) d’Europe occidentale et septentrionale. Paris: Masson, 411 pp.
- Beckers, R ; Goss, S. ; Deneubourg, J. ; Pasteels, J. 1989. Colony Size, Communication and Ant Foraging Strategy. Psyche. 96. 10.1155/1989/94279.
- Dalla Torre, K. W. 1893. Catalogus Hymenopterorum hucusque descriptorum systematicus et synonymicus. Vol. 7. Formicidae (Heterogyna). Leipzig: W. Engelmann, 289 pp.
- Moss, A.D., Swallow, J.G., Greene, M.J. 2022. Always under foot: Tetramorium immigrans (Hymenoptera: Formicidae), a review. Myrmecological News 32: 75-92
- Steiner, F. M.; Seifert, B.; Moder, K.; Schlick-Steiner, B. C. 2010. A multisource solution for a complex problem in biodiversity research: Description of the cryptic ant species Tetramorium alpestre sp. n. (Hymenoptera: Formicidae). Zoologischer Anzeiger 249:223-254.
Photographie de couverture : Triturus.
Jeux de données :
[1] “GBIF Occurrence Download https://doi.org/10.15468/dl.std9yu Accessed from R via rgbif (https://github.com/ropensci/rgbif) on 2024-04-08”